Dans le cadre de la coopération algéro-britannique dans le domaine de l’enseignement et l’accord signé avec le conseil britannique pour la formation TKT (Teaching Language Test) à destination des enseignants algériens de langue anglaise, une rencontre nationale s’est tenue hier au niveau du lycée Fadela Saadane de Constantine regroupant les 50 directeurs de l’éducation de wilaya et le directeur de la formation au niveau du ministère de l’Education nationale, M. Hocine Labcir.
Le but étant de coordonner et de définir les bénéficiaires de la formation, les inspecteurs et les professeurs d’anglais des collèges. 8000 en tout pour étudier les technologies nouvelles de l’enseignement de la langue de Shakespeare pour une durée de 3 mois pour chaque formation.
Cette dernière sera couronnée par un test qui verra les enseignants d’anglais certifiés pour leur savoir-faire ainsi que pour leur méthodologie d’enseignement. La formation permettra à ces enseignants et inspecteurs de se perfectionner afin de se mettre au diapason de ce qui se fait ailleurs en matière de méthodologie d’enseignement de la langue.
Jusqu’à présent, plus de 1200 enseignants et inspecteurs avaient déjà bénéficié de cette formation gratuite au niveau de trois centres, à savoir celui d’Alger, d’Adrar et de Constantine. Quant à cette deuxième tranche de bénéficiaires, ils pourront rejoindre les trois centres cités ou des centres en Grande-Bretagne.
Au bout de leur formation, ils encadreront d’autres enseignants en Algérie, selon M. Labcir.
Sur un autre volet, il ya lieu de préciser que l’enseignement des langues étrangères en Algérie est confronté à l’absence de ressources humaines qualifiées, cet enseignement souffre d’un déficit quantitatif et qualitatif, mais pour le représentant du ministère de l’Education, le déficit est plutôt «qualitatif».
La réforme du système éducatif a exigé un profil bien défini pour les enseignants, celui d’avoir une licence pour tous les niveaux de l’enseignement, du primaire au secondaire. Une étude menée par le ministère sur le niveau des enseignants de langues étrangères a révélé que 25% des enseignants exerçant dans cette discipline ne disposent pas du niveau requis.
I. T
