Les responsables du secteur affirment que le nombre de centres atteindra 1.400 CFPA en 2014, alors que l’on compte actuellement 1.167 centres.
Pour la 2e session de rentrée professionnelle qui a eu lieu en février dernier, le parc national de la formation s’est doté de 15 établissements de formation, de deux instituts et deux annexes, en cours de réalisation. Cette session s’est distinguée en outre, par la concrétisation d’un programme spécial wilayas du Sud, avec l’introduction de nouvelles spécialités qui répondent aux besoins du monde du travail dans la région, conformément à la demande de plusieurs entreprises.
La première session d’octobre a été, marquée par le lancement officiel du nouveau cursus de l’enseignement professionnels qui touche des wilayas pilotes à savoir Constantine, Blida et Sétif à la faveur de la mise en œuvre des reformes relatives au secteur
Ce nouveau cursus ajouté au programme pédagogique qui compte 222 spécialités couvrant 20 branches professionnelles, dont 138 spécialités demandées par les différents départements ministériels, concerne près de 3.000 nouveaux stagiaires répartis sur différents établissements de la formation et de l’enseignement professionnels.
Les responsables du secteur affirment que le cursus de l’enseignement professionnel d’une durée de quatre années, réparti sur deux cycles, est enseigné dans certaines spécialités, comme le froid, l’art graphique et l’électrotechnique. Le premier cycle qui s’étalera sur une durée de deux années sera sanctionné par un diplôme d’enseignement professionnel du premier degré (DEP 1), alors que le second réparti en deux ans également, préparera à un diplôme d’Enseignement professionnel du deuxième degré (DEP 2). Ces deux diplômes ouvrent au postulant uniquement la chance d’accéder au monde du travail.
Il y a lieu de noter que le programme de ce cursus comporte 50 % du programme de l’enseignement général et technologique en plus des cours pratiques au niveau des ateliers.
La rentrée d’octobre s’est distinguée en outre par l’ouverture de centres de formation technique, qui possèdent le statut de grandes écoles et que les élèves lauréats pourront passer le baccalauréat après six ans de formation au niveau de ces centres. On notera aussi l’ouverture de cinq centres de formation mobiles, qui accueillent les apprentis, soit dans les métiers de l’artisanat ou dans la lutte contre l’analphabétisme. Pour les responsables du secteur, il y a lieu de renforcer ce genre de formation afin de lutter contre les déperditions scolaires et de préparer nos enfants à la vie active. Le secteur compte, augmenter le nombre de centres de formation pour personnes aux besoins spécifiques.
D’autre part, la commission de prise en charge des listes des jeunes sans niveau d’instruction a arrêté les critères, les programmes pédagogiques et les spécialités qui sont en phase avec le niveau de ces jeunes.
Concernant les moyens disponibles pour mettre en œuvre cette mesure, les responsables du secteur évoquent les 80 spécialités introduites dans le programme de formation au profit de cette catégorie à l’échelle nationale, outre la consécration de nouvelles sections détachées qui viennent s’ajouter aux sections existantes, notamment dans les régions reculées.
L’importance de la mise en œuvre de cette mesure au niveau des wilayas et en particulier dans les wilayas et les régions enclavées réside selon le ministère dans la nécessité de faciliter l’insertion professionnelle de ces jeunes et leur permettre de contribuer efficacement au développement national.
Sarah Sofi
La nouvelle loi sur l’apprentissage portera l’âge limite à 30 ans
La nouvelle loi sur l’apprentissage limitera à 30 ans au lieu de 25, l’âge maximum des personnes désirant suivre une formation dans les centres de formation et d’enseignement professionnels. Cette procédure vise, selon les responsables du secteur à permettre à une grande partie parmi les jeunes de bénéficier d’une formation dans les différentes filières dispensées par les centres de formation professionnelle. La nouvelle loi est rédigée en fonction des exigences à la fois des stagiaires et celles du monde du travail et permettra ainsi de donner une chance et une opportunité à des personnes qui jusque là, se croyaient exclues d’une formation diplômante, à partir d’un certain âge.
S. S.