Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, M. Bouabdallah Ghlamallah a appelé, lundi à Alger, les directeurs des centres de formation des Imams à garantir à ces derniers une formation scientifique et éthique de qualité afin de leur permettre d’accomplir leur devoir en matière d’orientation religieuse de la société.
M. Ghlamallah a précisé, à l’ouverture de journées d’étude organisées en faveur des directeurs et enseignants des instituts nationaux spécialisés, que les responsables des instituts sont appelés à « garantir une formation scientifique et éthique à cette élite +les Imams+ afin de leur permettre de remplir leur mission et assumer les responsabilités qui leur incombent, notamment en matière d’orientation religieuse de la société algérienne ».
Soulignant le rôle du directeur de l’institut dans le succès de cette formation, M. Ghlamallah a indiqué que « le directeur, qui est à la fois un exemple à suivre pour l’étudiant et Imam dans son établissement, se charge de l’aspect éthique de la formation, outre ses missions administratives ».
En effet, a précisé le ministre, la formation optimale des Imams vise « à dynamiser le rôle vital des mosquées car étant l’une des principales institutions de l’ordre social qui contribue à la stabilité et l’unité de la société ».
Abondant dans le même sens, il a affirmé que son département ministériel oeuvrait à améliorer le niveau de formation des Imams, relevant une hausse dans le nombre des instituts qui est passé de 8 à 12 instituts spécialisés accueillant 2500 Imams tous les trois ans. Pour sa part, le directeur de la formation et du perfectionnement, M. Saïd Maaoul a souligné que cette rencontre « vise à arrêter une stratégie commune pour la réalisation des objectifs escomptés, notamment la formation d’Imams aptes à assumer les responsabilités qui leur incombent ».
De son côté, le directeur de la culture islamique, M. Bouzid Boumediene a mis en avant l’importance de la formation spécialisée des Imams qui, outre leur mission d’orientation religieuse, doivent veiller à la préservation de l’identité et la référence religieuse de l’Algérie.
La première journée de cette rencontre a été consacrée à l’examen des rapports présentés par les directeurs des instituts au niveau national.
