La directrice de l’Office national pour le développement de la formation continue, Mme Ouazna Boukhmis, a souligné jeudi à Alger que le secteur public est « le plus demandeur » de ce genre de formation.
Lors d’une table ronde animée dans la cadre de l’exposition intitulée « Mémoires et Réalisations » organisée au titre des festivités du cinquantième anniversaire de l’indépendance à l’initiative du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mme Boukhmis a précisé que le secteur public qui consacre 1 % de son budget à la formation continue est « le plus demandeur » pour ce genre de formation, notamment les ministères.
Dans une intervention intitulée « La formation continue, un moyen pour améliorer le niveau des ressources humaines des entreprises économiques », Mme Boukhmis a souligné que l’office national pour le développement de la formation continue « oeuvre à satisfaire les besoins des entreprises dans toutes les spécialités ».
S’agissant du secteur privé, la responsable a indiqué que la plupart des entreprises relevant de ce secteur sont gérées par des familles « qui n’accordent pas un grand intérêt à la formation continue ».

« Leur seule préoccupation étant de réaliser des bénéfices », a-t-elle dit. Pour sa part, M. Akli Hamami a estimé que la « mentalité qui prévaut dans le secteur privé est appelée à changer avec l’application de la politique de relance de l’économie nationale », rappelant que les grandes entreprises économiques ont commencé à investir dans la formation continue en collaboration avec le ministère de la Formation et l’Enseignement professionnels.
La directrice de l’Office national pour le développement de la formation continue, a présenté les principaux axes sur lesquels doit reposer la formation continue de l’entreprise, notamment la prise en charge des ressources humaines en tant que « catalyseur du développement économique ».
Elle a dans ce sens appelé les entreprises nationales à la mise en place d’un plan général pour la formation continue adapté à leurs besoins, estimant que l’investissement dans ce domaine garantit le développement durable de ces entreprises.