Le 3e championnat professionnel, version 2012-2013, est arrivé à terme, mais n’a rien apporté de nouveau par rapport aux deux premiers.
Sur le plan sportif, l’ESS est parvenue à conserver son titre de champion d’Algérie, pour la deuxième saison consécutive et ce, malgré le départ massif de ses cadres avant l’entame de l’exercice. La jeune et coriace équipe de l’USMH terminera à la deuxième place, alors que le CSC a fermé le podium. L’USMBA, le WAT et le CAB ont rétrogradé en Ligue 2.
Une saison qui s’est terminée sur fond de scandale, avec le boycott du MCA de son dernier et décisif match face à l’USMH, pour une histoire de domiciliation de la rencontre. Une décision qui lui coûterait sa place sur le podium au cas où on lui défalquerait trois points.
Les doigts accusateurs sont orientés vers la LFP, en raison de ses décisions «hasardeuses et irréfléchies». Une LFP, dont le président a été descendu en flammes à moult reprises, en raison de sa politique de fuite en avant quant à la gestion des affaires du football national, à l’image du scandale du match CAB-JSS où le président batnéen, Farid Nezar, tient toujours à la thèse de tentative de corruption de la part des Sudistes. Il faut dire que même la FAF a été mise dans le même sac.
Un président aux abonnés absents, qui semble être le président de l’équipe nationale de football seulement où il ne donne pas l’impression d’être concerné par les affaires du football du cru.
On se demande comment les membres de l’assemblée générale de la FAF ont pu, il n’y a pas si longtemps, adopter les bilans, moral et financier, de l’exercice 2012-2013.
A la limite, le bilan financier on n’en parle pas car c’est l’affaire des spécialistes, mais qu’en est-il du bilan moral avec les éliminations en cascade de nos sélections nationales de toutes les compétitions auxquelles elles ont pris part, et le niveau de plus en plus faible du championnat national ? Notre football est, comme on n’a pas cessé de le dire, géré par des incompétents (dans les clubs comme dans les différentes institutions) et cela fait que la situation va de mal en pis.
Maintenant que cette saison est terminée, place aux bilans pour tirer les enseignements nécessaires afin d’éviter de commettre les mêmes erreurs, pour aspirer à améliorer les choses.
Par ailleurs, et s’il y a des points négatifs, cela n’empêche pas que des points positifs existent, à commencer par la programmation respectée à la lettre, l’augmentation du nombre de joueurs locaux en EN (même si la plupart ne jouent que rarement), ainsi que le taux de violence qui a nettement baissé cette saison.
M.B