Jamais la JSK n’a subi une déconvenue aussi mémorable. Jamais la JSK n’a été l’ombre d’elle-même que lors de la rencontre face à El Eulma de samedi dernier.
Sans l’excès de confiance des Eulmis, la raclée aurait été encore plus importante et plus humiliante pour les Canaris. Et ce ne sont pas les deux buts en fin de match de Kerrar qui redoreront le blason bien terni de cette équipe. Une équipe méconnaissable qui a fait réagir ses fans qui ne comprennent plus ce qui arrive à leur team. Certes, ils se solidarisent de cette équipe meurtrie par tout ce qui lui arrive mais ils ont du mal à digérer ce qui s’est produit. « On peut être affecté par un douloureux événement mais on doit savoir être digne », nous dira un supporter. Et ce ne sont pas les faux alibis, genre « arbitrage vicieux » ou les chimériques promesses « on sera meilleur la prochaine fois » du premier responsable de l’équipe qui feront taire les supporters.
Car ils ont bien compris que ce n’est guère la faute à Karouf qui a pris le train en marche pour lui endosser cette déroute. Mais tout un chacun a saisi que la composante du jour était l’œuvre du président-entraîneur et non celle du coach qui est là pour préparer physiquement le groupe. Avec une charnière centrale dépassée du fait du vieillissement de Rial et des errements de Belamri, un milieu qui se marche sur les pieds et des canonniers « mouillés » et surtout en l’absence d’un coordinateur des trois compartiments, le naufrage et le revers étaient attendus. Il est grand temps que les choses soient recadrées pour que l’équipe n’atteignent pas les abysses.
R. Hammoutène