Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, a indiqué, jeudi à Alger, que quelque 7000 micro-entreprises ont été créées en 10 ans au profit des jeunes, ajoutant que ces crédits ne se substituaient pas au programme du Gouvernement.
M. Ghlamallah qui répondait à une question orale à l’Assemblée populaire nationale (APN) sur la gestion du fonds de la zakat, a souligné que les crédits sans intérêts accordés aux jeunes désirant monter leur petite entreprise dans le cadre de ce fonds, « ne se substituent pas au programme du gouvernement mais viennent plutôt compléter le programme de l’Etat ».
Il a estimé dans ce sens qu’il est inconcevable d’annuler ces crédits sous prétexte de la baisse par l’Etat du taux d’intérêts des crédits accordés aux jeunes.
Plus de 2 millions de jeunes et 821 familles ont bénéficié du fonds de la zakat depuis sa création jusqu’en 2012.
Il a rappelé par ailleurs que le fonds de la zakat a franchi de grands pas depuis sa création en 2003 avec des revenus qui ne cessent d’accroître chaque année grâce à la confiance grandissante des donneurs.
Le ministre a précisé à cet effet que les donneurs géraient le fonds avec les membres des commissions de wilaya, composées d’imams et de représentants de la société civile. Ces commissions veillent sur la bonne orientation des fonds collectés « sous le contrôle de l’Etat », a-t-il indiqué.
M. Ghlamallah qui s’est interrogé sur la demande par certains de réviser le mode de gestion de ce fonds, a rappelé que la création de ce dernier visait notamment la création de projets d’investissement au profit des jeunes.