Fonctions supérieurs : le gouvernement veut mettre fin au favoritisme

Fonctions supérieurs : le gouvernement veut mettre fin au favoritisme

Lundi dernier, une réunion extraordinaire du conseil des ministres présidé par le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune, a été tenu afin de présenter le Plan d’action du Gouvernement élaboré par le premier ministre Aïmene Benabderrahmane.

En effet, la première mission de ce dernier devant le parlement sera  de discuter de plusieurs thématiques relevant de différents secteurs sociaux et économiques.

Parmi les chapitres autours desquels s’articule le plan d’action du gouvernement, apparait la question du recrutement aux postes à hautes responsabilités qui sera dorénavant basée sur des critères bien déterminés à savoir la compétence, le mérite et l’intégrité. Cela sera accompagné d’un encadrement strict des concours de recrutement et des appels de candidature.

Autrement dit, l’accès aux fonctions supérieures de l’État  sera soumis à des critères sélectifs, loin du favoritisme et  passe-droits. Ainsi, une révision des lois sur la commune et wilaya est en cours de préparation, tout en procédant à la modernisation des services publics et des administrations centralisées et décentralisées, d’après un article paru aujourd’hui sur le site du média Echorouk.

La numérisation des services publics au cœur des préoccupations du gouvernement

Le plan d’action est également axé sur l’amélioration du mode bureaucratique de l’administration notamment dans la capitale dans le but de faciliter et simplifier les démarches administratives tout en optant pour la numérisation. À cela s’ajoute la nécessité de développer les systèmes de statistiques sociales et économiques ainsi que le renforcement des missions assurées par le conseil de comptabilité.

Sur le plan économique, le gouvernement prévoit de moderniser les transactions bancaires en accélérant l’intégration du système de paiement électronique sur tous les plans et en multipliant le nombre de distributeurs de billets à travers le territoire national. Le plan d’action comporte également d’autres projets d’ordre économique et financier tel que l’éventuelle ouverture de banques à l’étranger et la nécessité de redynamiser la Bourse d’Alger et de propulser ses activités.