Dans sa note d’information publiée suite à sa réunion tenue le 16 janvier dernier, le Conseil d’administration du Fond monétaire international (FMI) “félicite l’Algérie pour les solides résultats économiques qu’elle a continué à enregistrer en dépit d’une conjoncture internationale difficile”.
Estimant que la croissance du PIB devrait s’établir à 3,4 % en 2013 grâce à une hausse de la consommation intérieure et la reprise du secteur des hydrocarbures, le CA du FMI a affirmé que les réserves de change de l’Algérie resteront confortables en 2013, alors que l’endettement extérieur restait faible.
Même si l’économie algérienne reste au vert, le Conseil d’administration du FMI considère néanmoins que l’Algérie reste “vulnérable à un repli prolongé des cours du pétrole, à une hausse des prix internationaux de produits alimentaires, notamment du blé, à une détérioration de l’économie mondiale, en particulier dans la zone euro, et aux pressions grandissantes dans le pays pour que soit utilisée la rente provenant des hydrocarbures”.
Les auteurs de la note plaident dans ce sens pour de vastes réformes destinées à diversifier l’économie, l’amélioration du climat des affaires et la compétitivité, l’accroissement de la productivité et le renforcement de la croissance, particulièrement en dehors du secteur des hydrocarbures.
La nécessité de promouvoir l’investissement privé et l’accompagnement d’une économie plus efficiente et fondée sur la connaissance, n’ont pas échappé aux membres du CA du FMI qui ont relevé d’un autre côté, la nécessité de sauvegarder l’investissement public et d’améliorer sa qualité, ainsi que de renforcer sa capacité d’absorption.
