Les participants à la conférence internationale sur les flux migratoires à Alger ont appelé mercredi à la création d’un observatoire régional de veille pour la gestion et le suivi des mouvements migratoires.
Les représentants d’organisation de défense des droits de l’Homme et des experts ayant pris part au 10e atelier thématique du projet de partenariat intitulé « Algérie : renforcer la protection des migrants et des capacités de gestion des flux migratoires mixtes », ont axé, à l’issue des travaux, sur la nécessité de mettre en place un mécanisme régional de veille et de suivi du phénomène de migration dans la région.
La Déclaration d’Alger, adoptée à l’unanimité, a désigné la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), présidée par Me Farouk Ksentini, comme organe de coordination entre les différents acteurs présents à cet atelier.
Les participants ont convenu également d’entamer des actions de sensibilisation en direction des décideurs, en engagent « un plaidoyer auprès de leurs autorités nationales respectives sur la justesse de l’option régionale d’un traitement humanitaire des flux migratoires mixtes ».
Il s’agit d’insister sur « la notion de promotion et de protection des droits de l’Homme dans l’approche réservée à la question de la migration », a-t-on précisé.
Se disant « convaincus » de « la sensibilité, la complexité et l’actualité de la thématique de la migration », les défenseurs des droits de l’homme ont focalisé sur la nécessité de l’organisation « dans le strict respect des conventions et du cadre international », de rencontres périodiques à l’effet d’évaluer et d’examiner la mise en œuvre des recommandations formulées ».
Ce 10e atelier thématique portant sur le thème « mise en œuvre de l’approche régionale du traitement de la question des flux migratoires », a été organisé dans le cadre de la conférence internationale sur les droits de l’Homme, tenue à Alger.
Des acteurs institutionnels et non institutionnels, nationaux et étrangers, le Vice-président de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, des institutions nationales des droits de l’Homme des pays d’Afrique du nord et du Sahel, ainsi que le directeur du programme du dialogue euro-arabe des institutions nationales des droits de l’Homme (INDH), ont pris part à cette rencontre.
L’ensemble des partenaires ont souligné, à cette occasion, l’importance d’ »approfondir » la réflexion sur le thème des droits de l’Homme, en vue de dégager des actions communes pour contribuer à la stabilité de la région.