Le FLN prêt à jouer le médiateur entre le gouvernement et les grévistes

Le FLN prêt à jouer le médiateur entre le gouvernement et les grévistes

Interrogé sur les grèves dans les secteurs de la santé et de l’éducation, le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès a dit que la sécurité et la stabilité du pays est « une ligne rouge ».

A ce propos, Djamel Ould Abbès a appelé les grévistes à « faire preuve de sagesse et à prôner la voie de dialogue avec le gouvernement », ajoutant que les médecins et les enseignants grévistes doivent reprendre le travail tout « en revendiquant leurs droits ».

Le patron du FLN a annoncé samedi, lors d’une rencontre avec les mouhafedh du parti de l’Est du pays  à Chelghoum Laid dans la wilaya de Mila, que son parti serait disposé à jouer le rôle de médiateur entre le gouvernement et les grévistes. « On ne nous a pas sollicités de jouer la médiation, mais nous sommes prêts à le faire pour assurer la sécurité et la stabilité du pays, car il y en a ceux qui veulent profiter de la conjoncture actuelle du pays pour semer la zizanie », a affirmé le chef de file du vieux parti, rappelant que d’importantes d’armes et de munitions sont récupérées au quotidien par les éléments de l’Armée déployés au sud du pays.

« Nous en tant que première force politique du pays, nous mettons en garde contre ces manipulations qui pourraient conduire le pays à la dérive », a-t-il averti.

Par ailleurs, il est revenu sur la question de la candidature ou non du président Bouteflika à la présidentielle de 2019, indiquant à ce propos que la décision relève des prérogatives du président, ajoutant que la tâche qui incombe à eux (FLN), c’est de mettre en exergue les réalisations de Bouteflika à travers l’ensemble du territoire national.

Quant au dossier de privatisation, Ould Abbès dira: « Nous nous opposons à l’idée de sacrifier les entreprises publiques et que leur privatisation se fera en partenariat ».

Dans un autre registre, il a souligné que sa famille politique s’attèle à rajeunir la composante du parti et c’ »en application des instructions du Président », se félicitant du fait que 70% des élus soient âgés de moins de 45 ans et que 65% d’entre eux soient des universitaires.