Initialement prévus du 7 au 9 septembre à Annaba, les travaux de l’université d’été du Front de libération nationale (FLN) commenceront, aujourd’hui, au niveau de la Mutuelle des matériaux de construction de Zéralda.
Placé sous le thème central « la décentralisation à l’horizon des réformes politiques», ce rendez-vous annuel du parti sera marqué, en plus de quelque 600 participants venus de toutes les régions du pays, par la présence des membres du bureau politique, du Comité Central et des élus FLN.
A en croire Kassa Aïssi, chargé de communication du parti, 15 communications de «haut niveau», portant sur plusieurs thèmes, sont au programme de cette rencontre de deux jours. Cette manifestation, a-t-il dit, «sera encadrée par un conseil scientifique composé d’universitaires, de membres du bureau politique et du comité central». En outre, des conférences seront animées, entre autres, par des experts des ministères des l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire, de l’Intérieur, des Finances, de la Jeunesse et des Sports, de l’Industrie, de l’Agriculture.M. Aïssi a, par ailleurs, indiqué que les participants à cette rencontre assisteront à trois tables rondes traitant de «la décentralisation et les collectivités locales», «la décentralisation à travers les institutions de l’Etat à caractère indépendant», telles les entreprises publiques et les institutions. Alors que la troisième table ronde sera consacrée à l’analyse des événements et les risques qu’encourent les pays arabes. Ce rendez-vous, faut-il le rappeler, se déroulera dans un contexte particulier, surtout que l’ex- parti unique traverse, depuis quelques mois, un mouvement de dissidence. En effet, menés par l’ancien ministre des Transports Salah Goudjil, les redresseurs demandent rien moins que la réorganisation du parti et la réintégration des militants exclus «par l’actuelle direction nationale du parti». Ils reprochent, également, à celle-ci «la mauvaise gestion».
Pour rappel, des rencontres de conciliation entre la direction du parti et le mouvement des redresseurs avait eu lieu, sans pour autant aplanir la crise qui couve au sein du parti. Ce qui est sûr, c’est que l’émergence de cette contestation n’est pas sans «chambouler» l’agenda du vieux parti.

A titre d’exemple, le report, à la dernière minute, de cette même université d’été, illustre cet état de fait. Il est vrai que pour la direction, aucune infrastructure n’a été octroyée au parti pour l’organisation de l’événement.