AIN DEFLA – Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, a mis l’accent, samedi à Aïn Defla, sur la nécessité pour le parti d’ouvrir d’avantage les portes aux jeunes pour un meilleur ancrage sur la scène politique et, partant, une plus grande influence sur la société.
« Il est absolument nécessaire d’ouvrir les portes aux jeunes et aux citoyens de façon générale afin de permettre un meilleur ancrage du parti et, par ricochet, faire perdurer ses idéaux », a indiqué M.Ould Abbès, qui animait un meeting populaire à la salle Emir Abdelkader de Aïn Defla en présence des militants des wilayas de Chlef, Tipasa, Médéa et Aïn Defla. Soutenant que son souhait est de voir le nombre des militants au sein du parti passer de 700 000 à l’heure actuelle à 1 million d’ici la fin de l’année, il a assuré que tout sera fait pour faire en sorte que le parti constitue le point de mire des citoyens notamment les jeunes d’entre eux.
Pour lui, la politique de rajeunissement lancé depuis quelque temps ne s’arrêtera pas en si bon chemin, affirmant que cette stratégie est à même de donner du sang nouveau au parti et lui permettre de relever les innombrables défis qui l’attendent. « Regardez la composante du BP, 90 % des personnes y siégeant sont de nouveaux militants dont une grande majorité d’universitaires », s’est-il réjoui, appelant à la nécessité de tirer profit des potentialités dont nombre restent inexploités. M. Ould Abbès a, par ailleurs mis en avant les efforts déployés par tous les responsables qui se sont succédés à la tête du parti, observant qu’au sein du FLN, « nous n’avons pas tendance à regarder dans le rétroviseur dans le souci de décrier les gens ».
Parlant des prochaines élections du Sénat, il a indiqué que le FLN y accorde un intérêt particulier, faisant remarquer que « l’ère du népotisme ou des désignations arbitraires y afférents est révolu ». Evoquant les prochaines élections présidentielles, il a indiqué que le souhait du Front de Libération Nationale (FLN) de voir le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, continuer sa mission à la tête de l’Etat est motivé par ses réalisations durant ces vingt dernières années ainsi que par le refus d’aller vers l’ « inconnu ».
Il a toutefois assujetti la poursuite de la mission du président à la tête de l’Etat à l’intéressé lui-même, signalant que le FLN agréera toute décision prise par le président de la République dans ce sens. Parlant de l’officialisation de tamazight en tant que langue nationale, il a indiqué qu’en sus du fait que cette décision permet la consolidation de l’identité nationale, elle n’en a pas moins constitué une « déception » pour ceux qui voulaient en faire un usage politique.