Le Front de libération nationale ne vit aucune crise politique, a affirmé, hier, Kassa Aïssi, chargé de communication de cette formation politique.
«Quand on organise des élections, il y a toujours des velléités de vouloir s’imposer autrement que par les urnes», a-t-il souligné d’emblée, avant d’ajouter que dans ce cas de figure, «le processus n’est plus un moyen qui permet l’émergence de la démocratie, pour la simple raison qu’il ouvre la voie à la désignation ou à la cooptation.
Notre interlocuteur a indiqué que «le parti choisit souvent le chemin le plus difficile qui consiste à faire participer les militants». Toutefois, une fois l’assemblée générale élective installée, on «va vers le choix électoral et ce, soit par le consensus lorsqu’il y a concertation, soit par bulletin secret pour diluer les conflits par le biais des urnes.
En outre, le même orateur a noté qu’il n’y a pas de problème d’ordre politique au sein des structures interne du parti. Selon lui, il s’agit d’un problème de positionnement. «C’est naturel qu’il y ait des ambitions personnelles de positionnement à chaque élections», a-t-il soutenu, rappelant que 31 mouhafadas sont d’ores et déjà installées. De son côté, Salah Goudjil, le coordinateur général du mouvement de redressement, a affirmé, lors d’une conférence de presse, qu’un dossier a été préparé et sera soumis à la justice et ce conformément à la loi sur les partis politiques, «s’il n’y a pas de solution, on est obligé de saisir la justice». Les opposants, avait-il expliqué, reprochent au secrétaire général du parti majoritaire au sein des assemblées élues d’avoir enfreint les statuts du parti et le règlement intérieur. «Il faut que le dossier relatif au 9e congrès soit transmis au ministère de l’Intérieur», a-t-il plaidé, estimant que ce conclave avait été entaché de «d’irrégularités et de dépassements».
M. Goudjil a soutenu que la quasi-totalité des délégués n’a pas été mandatée par la base et, par conséquent, ne jouissait pas de la légitimité qui lui permettrait d’élire des instances légitimes. Cette situation avait été à l’origine le l’échec de la direction dans l’opération de renouvellement des structures du parti. «Une opération entachée elle aussi de graves irrégularités et c’est pourquoi nous considérons que les bureaux des kasmas et des mouhafadhas sont illégitimes puisque les militants ont été exclus et marginalisés», a-t-il fait observer.