Le plus vieux parti politique algérien, l’historique FLN se retrouve en ce moment en proie à des tractations et des conflits internes insoutenables pour le bon fonctionnement de son administration centrale.
Et la classe politique nationale assiste indifférente aux manœuvres des hauts cadres de l’instance dirigeante dont l’enjeu est la maîtrise de cette ‘’belle machine à gagner’’ aux élections.
Le parti dit de ‘’tous les algériens’’ est au cœur d’une tempête médiatico-politique et en crise de leadership, car c’est exactement le mot qui sied le mieux pour décrire l’imbroglio auquel est confronté l’ensemble des militants et membre du FLN aujourd’hui.
Née à l’origine lors de la réunion d’août 2013 tenue dans le prestigieux hôtel El Aurassis où Saâdani fut désigné Secrétaire Général contre l’avis d’une partie de la base FLNiste, la crise actuelle au sein de ce parti s’apprête à connaître une nouvelle étape plus engagée et non moins dangereuse celle d’une guerre animée par trois protagonistes qui ne sont pas prêt de lâcher le morceau !
En l’occurrence, Saâdani, Belkhadem (l’ex-SG du FLN) et Belayat. Notamment, après les tractations de Belayat Abderrahmane qui prévoit de réunir ses plus proches collaborateurs en vue de la destitution de l’actuel Secrétaire Général Ammar Saâdani. Homme du sérail, proche du cercle présidentiel, il s’allie déjà à Belayat, pour destituer son ami d’hier, Saâdani. Au FLN, c’est comme les relations entre Etats: « Il n’y a pas d’amis, il y a des intérêts». Depuis le 13 mars dernier, quelque chose a bougé.
Nommé ministre d’État et représentant personnel du président Bouteflika, il planifie son retour à la tête du parti majoritaire au pouvoir. L’on n’est pas au bout des péripéties vécue autour de la course à la tête du Secrétariat du FLN du côté d’Alger !
AS. Mohsen