La crispation qui existait au début entre les membres du comité central a « complètement disparu et les choses commencent à s’éclaircir davantage », a affirmé samedi Abderrahmane Belayat chargé de la gestion du parti du Front de libération nationale (FLN).
« Une session du comité central peut aisément se tenir, tout le monde étant d’accord sur l’élection à la majorité d’un secrétaire général du parti », afin que le parti « conserve sa valeur intrinsèque », a ajouté M. Belayat lors d’un point de presse consacré à la présentation des propositions du FLN sur l’amendement de la constitution.
Après avoir rappelé que les candidatures au poste de secrétaire général étaient « ouvertes à tous » et que la tenue d’une session du comité central requiert des « dispositions spéciales », M. Belayat a indiqué qu’il ne se postulera pas à ce poste.
L’interlocuteur a précisé oeuvrer pour « la bonne marche » du parti jusqu’à la tenue de la session du comité central et l’élection du nouveau secrétaire général, saluant « la cohésion qui existe entre les membres du bureau politique ».
Pour M. Belayat, le FLN est « une force de proposition, de rassemblement et de gestion », à travers ses structures et ses militants, ajoutant que son parti ne « tient pas rigueur à ceux dont les idées et les orientations sont opposées aux siennes ».
A ceux qui demandent de mettre le parti au musée, il a répondu que « nul ne peut le faire ».
Concernant l’amendement de la constitution, M. Belayat a précisé que « la meilleure constitution est celle élaborée par les personnes habilitées juridiquement, constitutionnellement et politiquement », d’autant, a-t-il dit, que la scène politique est « submergée d’idées non étudiées ».
« Le véritable auteur de l’amendement constitutionnel est le président de la République qui lui confère l’orientation idoine vient ensuite le parlement où le FLN est majoritaire », a-t-il déclaré, estimant que le chef de l’Etat « doit jouir de larges prérogatives ».
Le « FLN ne désire pas un régime parlementaire qui dilue le pouvoir », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de « la place décisive » de l’Armée nationale populaire (ANP) dans la défense du pays.