Qui sera le prochain président de la République ? Tout le monde a sa petite idée sur la question mais aucun n’est sûr de son choix. A telle enseigne que les gens refusent tous les paris. Même les plus fous !
Jamais depuis que les citoyens ont commencé à voter pour cette élection présidentielle, un tel scrutin n’a suscité une telle indécision. La présidentielle de 2014 attire tous les regards, suscite toutes les analyses et bien malin celui qui sortira le bon numéro de son chapeau : Bouteflika, Benflis, Belkhadem, Ouyahia, Hamrouche qui de ceux là sera le futur président pour les cinq années à venir.
Pour l’instant Bouteflika a écoeuré tout le monde. Atteint d’un AVC au mois d’avril dernier, il ne s’est toujours pas prononcé s’il briguera ou pas un quatrième mandat. Certains le disent complètement rétabli, parmi ceux de son cercle et d’autres, ses opposants avancent qu’il lui serait préférable de sortir par la grande porte.
Une confusion totale règne aujourd’hui à six mois de l’élection présidentielle prévue théoriquement au début du mois d’avril 2014. Son silence a ajouté plus encore à la confusion. Résultat des courses. Une élection plombée par le silence assourdissant des principaux centres de décision.
Même l’ex candidat à l’élection présidentielle de 2004, Ali Benflis reste sur ses gardes et refuse pour l’instant de se mouiller. Il ne veut pas se prononcer au risque de brûler ses cartes biens cachées. Les autres candidats potentiels n’y croient pas vraiment.
Tous attendent le dénouement de la lutte au sommet qui fait rage. A six mois de la publication, en février 2014, du décret portant convocation du corps électoral pour le scrutin présidentiel, qui doit normalement se tenir en avril, le clan Bouteflika cherche à mettre en oeuvre une solution négociée et mettre en place une machine électorale qui doit servir pour une transition pacifique et la passation du pouvoir entre l’actuel locataire d’El- Mouradia et son successeur.
Selon des sources très au fait des arcanes du pouvoir, un conglomérat de partis politiques tentent de s’unir pour former une sorte d’alliance démocratique qui ne devrait pas reposer sur un seul homme mais sur des principes républicains et démocratiques afin de dépasser la crise politique actuelle.
En effet une déclaration de création d’un cadre dénommé Alliance pour la réconciliation, la démocratie et la république est en voie de création dans les prochaines semaines.
Cette nouvelle coalition politique qui comprendra le FLN, le FFS, le RND, TAJ, le MPA et le PT et à l’inverse de celle qui a existé auparavant dénommée l’Alliance présidentielle et constituée du FLN du RND et du MSP devra naître ces jours ci et comprendra aussi des personnalités politiques, des syndicalistes et des défenseurs des droits de l’homme posera les jalons pour la réussite du nouveau processus démocratique. Mais pour l’instant les tractions poursuivent toujours.
Le parti de Hocine Ait Ahmed aurait posé de conditions draconiennes pour adhérer à cette alliance. Et aurait même proposé le candidat idéal. Suivez le regard !
Hocine Adryen
