FLN, Amar Saïdani réaffirme la légitimité de son élection

FLN, Amar Saïdani réaffirme la légitimité de son élection
fln-amar-saidani-reaffirme-la-legitimite-de-son-election.jpg

Le Front de libération nationale (FLN), a tenu a réaffirmer, hier, la légitimité de la tenue de la 6e session du comité central et l’élection de son nouveau secrétaire général Amar Saïdani, jeudi 29 août, à l’hôtel El Aurassi, contrairement à ce qu’avance le groupe des 15.

Dans un communiqué dont nous détenons une copie, M. Saïdani a indiqué : «pour lever toute ambigüité et équivoque, la direction du parti du FLN estime qu’il n’y a aucune contradiction entre les différentes décisions de justice rendues et par le tribunal administratif que par le conseil d’Etat».

En cette même circonstance, il exprime «son profond respect des décisions souveraines de la justice» rendant «hommage aux magistrats pour le très haut niveau de professionnalisme». Dans le même document, il est expliqué que «le bureau de la 6e session a obtenu en date du 21 août dernier, de la wilaya d’Alger, l’autorisation de poursuivre les travaux de cette session à l’hôtel El Aurassi, à Alger».

Face à cette situation, un groupe de membres du CC au nombre de 15 «a introduit une action auprès de la première chambre du tribunal administratif d’Alger» en date du 26 août, sous le numéro 12803/13 à l’encontre du wali d’Alger, «demandant l’annulation de l’autorisation pour la tenue de cette réunion».

LG Algérie

Ils ont ensuite, introduit une action en référé devant la même juridiction pour demander le gel de la dite autorisation mais, la requête a été rejetée, «jugée infondée». Par ailleurs, le groupe des 15, a introduit un appel de cette ordonnance au niveau du Conseil d’Etat (chambre des référés) «laquelle en date du 29 août, a déclaré l’appel recevable dans la forme et dans le fond». La chambre a annulé la dite ordonnance, décidant ainsi le gel provisoire de l’autorisation «en attendant de trancher dans le fond».

M. Saïdani explique que «la direction du Parti (FLN) a respecté scrupuleusement les décisions du conseil d’Etat. Les travaux de la session ont été retardés jusqu’à 11h00, dans l’attente de la décision du juge». Parallèlement, en sa séance politique, «le tribunal administratif d’Alger après dépôt du mémoire de la défense au profit des défendeurs Ahmed Boumehedi et aussitôt les plaidoiries achevées, le juge a délibéré et rendu son jugement «rejetant l’action comme «infondée». Ainsi les travaux de la 6ème session du CC ont pu reprendre en toute «légitimité».

Par ailleurs, et au sujet des «allégations, accusant le tribunal administratif d’avoir agi dans la célérité d’avoir tranché dans le fond, il convient de signaler qu’il s’agit de pure bavardage car le juge administratif est investi au pouvoir discrétionnaire lui conférant l’autorité souveraine de fixer les dates et heures pour ce droit, conformément aux principes consacrés par les dispositions de l’article 847 du code de procédures civiles et administratives».

Fella H.