Les marchés internationaux ont été secoués par une vague de tension et de confusion suite à l’offensive israélienne contre l’Iran. Cette opération, qui a visé des sites sensibles – dont des installations nucléaires, des dirigeants militaires et des scientifiques – a provoqué une hausse brutale des cours du pétrole, du gaz naturel et de l’or, ainsi que des appréhensions quant à un possible conflit régional perturbant les approvisionnements énergétiques mondiaux.
En effet, les prix du pétrole ont enregistré une hausse d’environ 8 % ce vendredi, atteignant leur plus haut niveau depuis près de cinq mois.
Cette flambée intervient dans un contexte de craintes d’une escalade des tensions régionales et de perturbations majeures dans l’approvisionnement pétrolier.
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Les contrats à terme du brut de référence Brent ont progressé de 7,54 %, pour s’établir à 74,59 dollars le baril.
De son côté, le West Texas Intermediate (WTI), le baromètre américain, a vu ses cours grimper de 8 %, atteignant 73,48 dollars le baril. Ces gains marquent la plus forte progression journalière pour les deux benchmarks pétroliers (Brent et WTI) depuis 2022.

Cours du pétrole
Explosion des cours du pétrole et de l’or : les marchés secoués par l’offensive israélienne en Iran
La veille, jeudi, les cours avaient clôturé en baisse de 1 %, les investisseurs évaluant alors l’impact des risques géopolitiques supplémentaires dans la région.
Dans ce climat d’incertitude, les investisseurs se sont précipités vers les actifs traditionnellement considérés comme sûrs. L’or a ainsi enregistré une nette progression, avec une once atteignant 3 412,29 dollars (+0,8 %), tandis que les contrats à terme américains gagnaient 1,2 % à 3 384,4 dollars.
Sur la semaine, le métal précieux a progressé de 3,1 %, porté par les tensions géopolitiques. L’argent (+0,3 %), le platine (+0,2 %) et le palladium (+0,6 %) ont également bénéficié de cette dynamique.
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Les marchés européens du gaz ont subi un choc similaire, avec une hausse de 5,7 % des contrats à terme – la plus forte en cinq semaines – selon Bloomberg.
Bien que l’Iran n’ait jamais matérialisé ses menaces répétées de fermer le détroit d’Ormuz, les craintes de perturbations des livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) ont pesé sur les cours. Les contrats néerlandais (TTF), référence européenne, ont ainsi grimpé de 3,68 % à 37,51 euros par mégawattheure