Flambée des prix des viandes rouges: « c’est inacceptable », lance Henni

Flambée des prix des viandes rouges: « c’est inacceptable », lance Henni

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhafid Henni, s’est exprimé ce samedi, 26 novembre 2022, au sujet de la flambée des prix des viandes blanches et rouges, mais aussi des prix des œufs en Algérie.

Intervenant en marge de la célébration du 48e anniversaire de la création de l’Union nationale des paysans algériens (Unpa), le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhafid Henni, a évoqué les prix des viandes rouges qui ont connu une hausse considérable au cours de ces derniers mois sur les marchés nationaux.

D’ailleurs, le premier responsable du secteur de l’Agriculture dans notre pays a haussé le ton, affirmant que « cela était inacceptable ». Et que « son département allait prendre toutes les mesures nécessaires, au plus tôt, afin d’organiser cette filière ».

Concernant la flambée des prix des viandes blanches, le ministre de l’Agriculture a fait part de la régularisation des prix. Rajoutant que son département « allait plafonner les prix des viandes blanches dès que possible ».

En outre, le ministre Henni s’est aussi exprimé au sujet des prix des œufs, faisant savoir que « leurs prix élevés intervenaient en raison de la spéculation ». De plus, il a noté qu’il s’agissait « d’une priorité pour son département qui a pris des mesures pour découvrir les raisons derrière cette flambée, et ce, que ce soir chez l’éleveur ou chez le commerçant ».

Crise de la semoule, de la farine et du lait : les précisions du ministre Henni

Sur un autre volet, le ministre de l’Agriculture a aussi abordé le sujet relatif à la crise de la semoule, de la farine et du lait. À cet effet, il a indiqué qu’actuellement, il n’y avait pas de crise et que « l’intervention du Ministère du Commerce avait réglé la précédente crise de la semoule ».

En effet, le ministre a fait savoir que « la production de blé dur était suffisante pour répondre aux besoins nationaux ». Assurant qu’ « il n’y a pas de crise de la semoule » et que tout était sous contrôle. De plus, il n’a pas manqué de souligner « la disponibilité du lait en quantités suffisantes ».