Pour s’approvisionner du nécessaire pour la préparation des repas de l’Aïd où la viande est disponible à profusion dans les ménages, les clients se sont rabattus sur les marchandises exposées par les marchands de légumes s’approvisionnant sans trop rechigner face à des prix si exorbitants . Dans la cité ‘’St Pierre’’, le marché de cette importante cité fourmillait de monde en quête d’emplettes. La ruée sur les légumes et fruits en particulier a quasiment vidé les étals. Lors d’une tournée à la rue de la Bastille, il a été constaté que les prix sont malheureusement comme à l’accoutumé hors de portée. Cédés à des prix excessifs, des certains légumes restent indispensables pour faire la cuisine dont certains ménages ne peuvent s’en passer. Sur les étals, les prix affichés par les marchands de légumes demeurent variables. «On dirait qu’ils ne sont pas soumis à la même réglementation régissant leur activité commerciale», se demande-t-on. A titre indicatif, si le prix de la carotte atteint les 70 dinars le kilogramme, la tomate de bonne qualité est vendue entre 90 et 120 dinars le kilogramme. Tandis que le montant de la qualité un peu moindre, varie entre 40 à 70 dinars. L’haricot vert est affiché chez certains marchants de légumes à 140 dinars le kilogramme. L’incontournable pomme de terre atteint les 110 dinars. Dans ce registre, le directeur régional du commerce d’Oran a réfuté, après enquête menée par ses services, l’existence de «stocks spéculatifs» de pomme de terre au niveau des chambres froides de la région d’Oran, justifiant l’augmentation du prix de ce féculent par la rareté du produit et sa forte consommation durant la période estivale. Dans une déclaration à l’APS, le directeur régional du commerce qui regroupe les wilayas d’Oran, de Tlemcen, de Sidi Bel-Abbes, d’Ain Témouchent et de Mostaganem a affirmé « qu’il ne s’agit aucunement de rétention de stocks de pomme de terre d’après les premières conclusions de l’enquête menées par nos services de commerce au niveau des wilayas d’Oran, de Tlemcen, sidi Bel-Abbes, Aïn Témouchent et Mostaganem», a expliqué le même responsable, faisant observer que les causes de l’augmentation du prix de cet aliment de base sur le marché sont dues principalement à la rareté du produit, doublée d’une forte consommation durant la période estivale.

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