Flambée des prix à l’approche de l’Aïd, Les explications du ministre du Commerce

Flambée des prix à l’approche de l’Aïd, Les explications du ministre du Commerce

La flambée des prix des fruits et légumes à l’approche de la fête de l’Aïd el-Adha résulte “d’une mauvaise organisation de la relation entre les grossistes et les détaillants”. C’est l’explication du ministre du Commerce, Mustapha Benbada, à ce phénomène récurrent. Intervenant à l’occasion d’une conférence de presse qu’il a animée en marge d’une cérémonie de signature d’une convention entre le Centre national du registre du commerce et l’Entreprise nationale des systèmes informatiques (ENSI) à Alger, le ministre a estimé qu’il “faut trouver un système de gestion de cette relation notamment dans les nouveaux marchés”.

Les gestionnaires de marchés de proximité sont dès lors interpellés par le membre du gouvernement aux fins de proposer aux détaillants un service de livraison. “Ce qui permettrait de minimiser les coûts du transport et baisser ainsi les prix proposés au consommateur”, a-t-il noté. Intervenant, en outre, à propos de l’informel, le ministre a annoncé l’éradication de plus de 850 sites de commerce à travers le territoire national depuis le début de l’opération d’assainissement du secteur lancée en août 2012. Selon lui, la plupart des jeunes qui exerçaient cette activité ont été, soit intégrés dans de nouveaux sites, soit attendent leur intégration dans les sites qui seront réceptionnés prochainement.

Aussi remplacer les sites éradiqués, le ministre parle de plus de 715 infrastructures de proximité qui sont en cours de réalisation. De même que 238 autres structures commerciales seront lancées en 2014 à travers le territoire national, annonce-t-il. Ces nouveaux marchés représentent près de 80% des infrastructures commerciales qui existaient déjà en Algérie, près de 1 500 marchés. Par ailleurs, le ministre a annoncé qu’une opération visant à fixer la durée de validité de l’extrait du registre du commerce pour les marchands en gros est en cours de préparation. Sur justement la durée de validité de l’extrait du registre du commerce, le ministre parle de 3 à

5 ans pour les marchands de gros dont le nombre est estimé entre 70 000 et 80 000 commerçants. Selon lui, cette nouvelle mesure “permettra de maîtriser et d’assainir le fichier du registre du commerce, de faciliter les opérations de contrôle et de déterminer l’identité de l’opérateur”.

L’application de cette décision, amendée en vertu de la décision du 13 décembre 2011, portant fixation de la durée de l’extrait du registre du commerce, a débuté en août 2011.

L’opération de régularisation de la situation des opérateurs déjà inscrits a pris fin en décembre 2012. Aussi, l’opération de radiation des registres du commerce “a permis de radier 400 000 registres au cours de deux ans”, a noté le ministre. En outre, la rencontre de jeudi s’est soldée par la signature d’une convention entre le Centre national du registre du commerce et l’Entreprise nationale des systèmes informatiques (ENSI) pour le lancement, début janvier 2014, du premier registre du commerce électronique.

“à partir du 2 janvier 2014, tous les registres du commerce délivrés par la wilaya d’Alger seront sous forme de document sur papier qui portera un puce électronique”, a indiqué le ministre. Aussi, après huit mois du lancement de cette opération, il est question de mettre en circulation une carte qui remplacera le document sus-cité à travers tout le territoire national. à ce propos, le ministère du Commerce élaborera, en collaboration avec le Centre national du registre du commerce, des textes organisationnels pour trouver les bases juridiques de la nouvelle forme de ce document qui contiendra toutes les informations relatives à l’entreprise et à son propriétaire.

N. M.