A l’origine de la hausse des prix des fruits et légumes, enregistrée depuis quelque semaines en Algérie c’est le problème de la régulation des circuits commerciaux, selon le secrétaire général de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), Salah Souilah. Il s’exprimait ce samedi au cours d’un point de presse animé à Alger en marge d’une réunion de l’UGCAA.
Il a écarté tout lien entre l’opération d’éradication des marchés informels initiée par le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales en collaboration avec celui du Commerce avec la flambée des prix des fruits et légumes.
Pour lui le le manque d’organisation au niveau des marchés de gros et la spéculation constituent les principales causes de la hausse des prix des fruits et légumes.
Abordant la résorption des marchés informels en Algérie, le secrétaire général de l’UGCAA a indiqué que l’opération des pouvoirs publics a permis jusque là d’éliminer “30% des commerces informels” tout en espérant atteindre un taux de 60% d’ici la fin de l’année 2012.
Pour endiguer ce phénomène, Salah Souilah a appelé à l’intégration des commerçants informels dans les circuits officiels. Il a aussi plaidé pour la révision du système fiscal actuel, en préconisant “l’effacement des dettes des commerçants légaux” pour contribuer davantage à l’éradication de l’économie informelle.
Pour sa part, le président de la Fédération nationale des marchés de gros de fruits et légumes, affiliée à l’UGCAA, Mustapha Achour a estimé que “60 à 80%” des fruits et légumes se vendent sur le marché parallèle qui compte quelque 10.000 commerçants informels dont 2.000 grossistes.
