FIOFA: projection de trois œuvres en clôture de la compétition des courts métrages

FIOFA: projection de trois œuvres en clôture de la compétition des courts métrages

b8400dff2ac9971c9297761e39beec58_M.jpgORAN – Trois œuvres ont été projetées mercredi à la cinémathèque Ouarsenis d’Oran en clôture de la compétition des courts métrages dans le cadre du 8ème Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA).

Le film « ibtassim anta tamout » (souris, tu meurs) du syrien Wassim Essaid raconte l’histoire d’un photographe, Sadi, qui a une hantise pour les informations sur des atrocités, rapportées chaque jour par les médias.

Il prend, au moment où il s’auto-punissait, des photos présentées dans une exposition après sa mort dans des évènements en Syrie et devenues  matière d’information de différentes chaines.

Le court métrage « l’autre dimension » de l’émiratie Aicha Ez-Zeghabi présente une vision abstraite de la fin de ceux qui se trompent à l’égard de ceux qui les entourent.

Ce film relate l’histoire d’un jeune adolescent qui nuisait aux Autres avant d’être victime d’un accident et qui se retrouve enfin à se rappeler toutes les erreurs qu’il a commises dans le passé.

Le film « Nsibi » (mon gendre) du réalisateur algérien Hassan Belaid a abordé dans l’histoire d’un jeune homosexuel, victime de jets de pierres des voisins à chaque fois qu’il passe dans la rue. L’époux de sa sœur découvre, un soir, la réalité de son beau-frère.

Lors du débat, le réalisateur résidant en France a souligné que le phénomène d’homosexualité existe aussi dans la société algérienne et que l’objectif de son film est de montrer la réaction de la société face à ces gens.

Ce dernier court métrage a suscité une vive réaction chez l’assistance, qui trouve le thème contraire aux traditions de la société algérienne conservatrice.

La compétition des courts métrages au FIOFA, clôturée mercredi, met en lice 14 œuvres de 11 pays qui sont évalués par un jury présidé par le réalisateur de la Télévision algérienne, Mohamed Hazourli.