FIOFA: projection de trois documentaires en clôture de la compétition de cette catégorie

FIOFA: projection de trois documentaires en clôture de la compétition de cette catégorie

8273815254dd0c71f2ae75ca8e6d43d9_M.jpgORAN – Trois films documentaires ont été projetés, jeudi à la cinémathèque Ouarsenis d’Oran, en clôture de la compétition de cette catégorie d’œuvres, au titre de la 8ème édition du Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA), qui prendra fin vendredi soir.

Le documentaire « femme 10949 » de la réalisatrice algérienne Nassima Guessoum relate l’histoire de la moudjahida Nassiba Heblal, son parcours politique et militant, la torture qu’elle a subie de la part du colonisateur français et cinq ans de souffrances en prison.

La réalisatrice résidant en France, diplômée d’histoire à l’université de Sorbonne (France) met en exergue la vie quotidienne de cette moudjahida décédée le 13 mai 2013.

Lors du débat qui a suivi la projection, Nassima Guessoum a déclaré: « j’ai laissé cette moudjahida raconter son parcours révolutionnaire en toute liberté et j’ai tenté de montrer la grandeur de l’histoire de la révolution algérienne d’une manière différente à celle enseignée à l’université, lue ou vue dans d’autres œuvres artistiques.

Des messages sur la cruauté de l’exil et du terrorisme

Le documentaire « Lettres de Yarmouk » du metteur en scène palestinien Rachid El Mechharaoui aborde, en une heure, le quotidien des réfugiés palestiniens au camp de Yarmouk en Syrie.

Cette œuvre cinématographique décrit la souffrance d’enfants de ce camp qui désirent retourner en Palestine, leur patience et endurance  en exil et leurs aspirations à une vie meilleure comme d’autres enfants dans le monde.

Le film documentaire « Noun » de l’irakienne Aida Techlibakr, dépeint dans ses dernières séquences, l’angoisse, la souffrance psychique d’enfants de l’Irak ayant subi, avec leurs familles chrétiennes, l’exil imposé par la sinistre organisation terroriste « Daesh » qui s’est accaparé de leurs biens.

La réalisatrice de ce documentaire reproduit, en 25 minutes, des massacres commis à l’encontre des chrétiens irakiens depuis 1800 et les séquelles de l’injustice et de l’exil, tout en affirmant que la religion musulmane est innocente de ces agissements et que chaque irakien honnête et noble dénonce le sectarisme et aime la cohabitation et la paix.

La compétition des films documentaires au titre du FIOFA a mis en lice 12 œuvres de six pays supervisés par le réalisateur algérien, Noureddine Adnani.