Dès le 12 octobre prochain, l’Europe mettra en place un nouveau système d’enregistrement qui centralisera les données des ressortissants des pays tiers visant l’espace Schengen pour de courts séjours. Ce fichier commun inclura les noms, les numéros de passeport, les empreintes digitales et les photos de tous les voyageurs concernés.
La Commission européenne a annoncé, mercredi 30 juillet, qu’à partir du 12 octobre 2025, elle commencera à déployer un système de contrôle automatisé. Ce nouveau dispositif est destiné à remplacer le traditionnel tampon manuel sur les passeports.
Ce système permettra de compiler dans un fichier commun, les noms, les numéros de passeport, les empreintes digitales et les photos de tous les ressortissants des pays tiers qui se rendent en Europe pour un court séjour. L’objectif principal est de savoir qui entre dans l’Union européenne et qui en sort.
🟢 À LIRE AUSSI : Allocation touristique 2025 : ce que les voyageurs algériens doivent savoir
La Commission européenne prononce la fin des tampons sur les passeports
La mise en œuvre de ce nouveau système, un projet en discussion depuis près de dix ans, se fera progressivement. La Commission a, en effet, précisé que « les États membres, les voyageurs et les entreprises auront le temps de s’adapter à ce dispositif« .
Ce système d’entrée/sortie suscite déjà des inquiétudes, notamment chez certaines compagnies de transport. Elles craignent un allongement significatif des délais de traitement dans les aéroports et les gares.
La Commission européenne, quant à elle, se veut rassurante. Elle affirme que des campagnes d’information seront mises en place pour assurer le lancement fluide de ce système. Elle insiste également sur le fait que ce dispositif permettra de « prévenir la migration irrégulière et assurer la sécurité des citoyens européens« .
Ce contrôle automatisé concernera 29 pays, notamment l’ensemble des États membres, à l’exception de Chypre, de l’Irlande, ainsi que l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège et la Suisse.
Au Royaume-Uni, les eVisas remplacent les vignettes sur les passeports
Depuis le 15 juillet, le Royaume-Uni modernise son système d’immigration en remplaçant les traditionnelles vignettes de passeport par des eVisas. Cette transformation numérique concerne principalement les étudiants et les travailleurs étrangers.
L’eVisa, différent de l’ETA, est un document numérique regroupant l’identité du voyageur et son statut d’immigration, incluant les conditions spécifiques comme les autorisations de travail ou d’études. Cette initiative vise à remplacer tous les documents d’immigration physiques, y compris les permis et cartes de séjour biométriques.
Pour obtenir leur eVisa, les candidats doivent toujours se rendre dans un centre de demande pour fournir leurs données biométriques. Après approbation, ils reçoivent un email les invitant à créer un compte UKVI pour accéder à leur visa numérique.
Points essentiels avant le voyage :
- Vérifier l’exactitude des informations personnelles ;
- S’assurer que le compte UKVI est à jour ;
- Générer un code de partage pour les contrôles frontaliers.
🟢 À LIRE AUSSI : Algérie – France : la hausse des vols dérange, une association saisit la justice
