Le Maroc pays producteur et exportateur de drogue
La monarchie marocaine représente un élément déstabilisateur pour la sécurité du Grand Maghreb et du Bassin méditerranéen.
Révélations fracassantes sur les liaisons dangereuses de la monarchie alaouite avec le terrorisme international. Connu pour être un pays producteur et exportateur de drogue, le Maroc franchit le Rubicon en finançant le terrorisme islamiste. A quel dessein? Telle est la question qui taraude les observateurs. Cela dit, une certitude fait l’unanimité parmi ces même observateurs: désormais, la monarchie marocaine représente un élément déstabilisateur pour la sécurité du Grand Maghreb et du Bassin méditerranéen. Selon un rapport du Centre des renseignements militaires espagnol (CNI), le Maroc figure sur une liste de six pays musulmans accusés de financer des groupes extrémistes. Le rapport précise qu’une bonne partie de l’argent réservé par Rabat pour soutenir 1.200.000 musulmans vivant dans la péninsule Ibérique, tombe entre les mains des groupes islamistes radicaux. Le centre des renseignements militaires a désigné le Maroc d’un «doigt accusateur» en le plaçant en tête de liste des pays musulmans qui soutiennent le terrorisme de façon indirecte. Le rapport secret, publié dans le quotidien pro-gouvernemental El Pais, a également révélé l’identité des autres pays concernés par cette affaire.
A l’instar du Maroc ce sont, l’Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar, les Emirats arabes unis et enfin la Libye. Dans un rapport transmis aux ministres de l’Intérieur, des Affaire étrangères et de la Défense, daté du 16 mai dernier, le directeur du Centre des renseignements militaires, le général d’armée Félix Sanz Roldán, a dévoilé que «Rabat consacre un grand budget pour soutenir 1.200.000 musulmans vivant en Espagne dans le but de les surveiller». Sauf qu’une grande partie de ce budget profite aux groupes islamistes radicaux et d’autres «personnes sans conscience», allusion faite aux groupes terroristes affiliés à Al Qaîda. Notons que 80% de la communauté musulmane de la péninsule Ibérique sont essentiellement marocains, d’où toute la hantise de Madrid.
Selon le rapport des renseignements espagnols, «le financement des groupes terroristes par le Maroc et les cinq autres pays musulmans aura des répercussions négatives sur le plan de la cohabitation des communautés sur la péninsule Ibérique» Cette situation favorisera, selon le rapport, «la montée de deux sociétés parallèles». Ce qui a laissé dire, au directeur du CNI, qu’ «il n’y a pas une surveillance suffisante sur les soutiens et les aides financières attribués par des pays étrangers pour la communauté musulmane d’Es-pagne». Pour les agents espagnols affectés au Maroc, les dossiers chauds ne manquent pas. Les dossiers prioritaires sont: la montée de l’islamisme en Espagne, l’immigration clandestine, le trafic de drogue, le dossier de la pêche, le Sahara… etc. Ainsi, l’implantation des salafistes maghrébins dans la péninsule Ibérique constitue le premier sujet de préoccupation des services de renseignements espagnols.
Les mosquées sont, ainsi, surveillées de très près. Pour les Marocains, l’activisme des services espagnols au Maroc est acceptable, tant qu’ils restent dans les limites du renseignement classique. Mais ce n’est pas toujours le cas. C ette affaire risque de provoquer une crise entre l’Espagne et le Maroc, vu le rôle capital que joue l’Espagne dans le dossier du Sahara occidental. Il est quasi certain que le Maroc y laissera des plumes.