Financement des projets d’aquaculture, Signature prochaine de plusieurs conventions

Financement des projets d’aquaculture, Signature prochaine de plusieurs conventions
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Sous l’autorité du ministère de la Pêche et des Ressources halieutiques, une rencontre est prévue pour le 05 avril prochain à Alger pour la signature d’une série de conventions avec les banques, les compagnies d’assurance et le Fonds de garantie des crédits aux PME (FGAR) afin de booster l’investissement dans le secteur de l’aquaculture en Algérie.

Cette annonce a été faite ce lundi par le ministère de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi qui était l’invité du Forum du quotidien Liberté. Selon le ministre, qui reconnaît que les banques n’accompagnent pas les investisseurs dans le financement des projets d’investissement dans l’aquaculture, à cause de la nature difficile du secteur, les conventions qui seront signées prochainement interviennent, suite à l’adoption récente de la nouvelle loi sur la pêche par le Parlement.

Affichant un optimisme mesuré, M. Ferroukhi dira que « la période allant de 2015 à 2020 connaîtra une intensification des investissements dans l’aquaculture marine et continentale», soulignant que pas moins de « 600 projets d’investissements sont à réaliser» à l’horizon 2020.

Evoquant les 20 projets qui sont déjà lancés, le ministre a indiqué que 16 d’entre eux sont entrés dans la phase de rentabilité avec un volume de production globale de « 4000 tonnes de poissons» qu’il a qualifié de «symbolique».

LG Algérie

Le premier responsable sur le secteur de la pêche en Algérie estime, par ailleurs, que « le demande nationale apparente en poisson est de l’ordre 140 000 tonnes », un volume qui sera, soutient-il, doublé d’ici à la fin du programme quinquennal, soit en 2019. Il en sera de même pour les fruits de mer dont la production annuelle s’élève à 100 000 tonnes.

S’agissant de l’ouverture du secteur aux étrangers, le ministre a été affirmatif. « Nous allons permettre aux étrangers d’investir dans le secteur dans le cadre de projets de partenariat», a-t-il affirmé avant de préciser que cette ouverture se fera graduellement, mais seulement dans le cadre de la pêche océanique. C’est-à-dire permettre aux opérateurs algériens associés à des étrangers, dans le cadre du partenariat, d’aller pêcher dans les océans après suivi des stages de formation intensifs.

Dans ce cadre, « nous allons lancer des formations spécifiques pour former des ingénieurs et des capitaines de pêche en perspective du lancement de la pêche océanique », a fait savoir le ministre.

Mahmoud Chaal