Les besoins en investissements dans les infrastructures de l’Afrique sont estimés à 32 943 milliards de francs CFA d’ici 2020 et à 178 280 milliards de francs CFA d’ici 2040. Pour ce qui est de l’énergie, les besoins se chiffrent à 19 378 milliards, soit 56% des 32 943 milliards d’investissement en capital à court terme par le programme de développement des infrastructures en Afrique (Pida). C’est ce ressort du premier sommet de Dakar consacré au financement des infrastructures en Afrique.
Pour les seuls investissements en capital, selon le plan d’action prioritaire actuel du programme de développement des infrastructures en Afrique(Pida Pad), les besoins en investissements dans les infrastructures de l’Afrique sont estimés à 32 943 milliards d’ici 2020 et à 178 280 milliards d’ici 2040. Les besoins en énergie se chiffrent à 19 378 milliards soit 56% des 32 943 milliards d’investissement en capital à court terme du Pida.
Pour améliorer l’accès à l’énergie, l’Afrique a besoin de se connecter sur le développement de deux projets d’hydroélectriques en Afrique de l’Est et de l’Ouest (les barrages de Ruzizi III et Sambangalou) et le projet de gazoduc Nigéria-Algérie. Les transports, les routes, les chemins de fer, les ports et aéroports de bonne qualité disposant d’un bon réseau de connectivité, sont essentiels pour le maintien de l’activité et de la croissance de nombreux secteurs économiques sur le continent, notamment dans l’agriculture, l’industrie, l’exploitation minière et le tourisme.
Pour ce qui est de la connexion à internet, c’est une véritable ‘’banque’’ à acompte donnant ainsi accès aux services sociaux de base tels que la santé, l’éducation et les services civiques. Le développement de ces canaux suscitera l’esprit entrepreneurial des milliers de jeunes en quête d’avenir meilleur.
Les sources de financement qui peuvent être utilisées plus efficacement englobent les fonds souverains, les marchés financiers internationaux et locaux, les fonds de pension, les sociétés de capital-investissement, la titrisation des envois de fonds de la diaspora, les banques locales et internationales, et les promoteurs.