Financement des entreprises privées par le FNI, Djoudi explique les conditions d’éligibilité

Financement des entreprises privées par le FNI, Djoudi explique les conditions d’éligibilité

Le Fonds national des investissements (FNI) peut désormais avoir une prise de participation dans le capital des entreprises privées à hauteur de 34% et financer leurs projets dont le coût minimal pourrait être fixé à 50 millions de dinars, a indiqué le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, en marge de la 16ème tripartite tenue aujourd’hui à Alger.

Détaillant la nouvelle stratégie du FNI, adoptée à la faveur de la 16ème tripartite, M. Djoudi a précisé que l’intérêt sera accordé aux PME exerçant dans le secteur industriel, de la sous-traitance industrielle, du tourisme et des services financiers.

Le FNI peut intervenir également, selon Djoudi, dans le financement des entreprises des secteurs des technologies de l’information, des télécommunications, du transport, de l’agriculture, de l’agroalimentaire, des travaux publics et des énergies renouvelables.

Toutefois, le ministre a subordonné l’intervention du FNI par l’impact positif que devraient induire les projets sur le développement économique du pays, notamment en ce qui concerne la création de l’emploi, la substitution aux importations et leur niveau de contribution dans le développement des activités stratégiques.

Concernant les conditions financières, le premier argentier du pays a révélé que le rendement attendu par le FNI sur ces financements est égal aux rendements des valeurs du Trésor à moyen et à long terme, assorti d’une marge de 3%.

Instauré par la loi de Finances complémentaire de 2009, le FNI est doté d’un capital de 150 milliards de dinars et de ressources provenant de l’État sous forme d’avances et de prêts que le Trésor public peut lui accorder à des conditions concessionnelles.

H.M