Financement campagne électorale : La nouvelle stratégie dévoilée

Financement campagne électorale : La nouvelle stratégie dévoilée

Mohamed Chorfi, président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), a déclaré aujourd’hui, lundi que le financement des  campagnes pour les partis politiques sera sous le microscope et la surveillance d’une commission indépendante auprès de l’ANIE.

Lors de son passage, comme invité sur les ondes de la radio nationale, Chorfi a expliqué qu’en vertu de la nouvelle loi, une commission indépendante avait été mise en place avec des représentants de divers organismes chargés de surveiller les sources de financement des campagnes électorales.

La commission est composée de membres du Conseil d’État, de la Cour suprême, de la cour des comptes, et de l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption (ONPLC), qui avaient auparavant été confiés au Conseil constitutionnel.

Selon le porte-parole, la commission mène une enquête de six mois sur le financement de la campagne, et l’autorité peut utiliser le contrôle judiciaire pour enquêter sur les sources de financement, ajoutant que l’autorité intervient à la fin du processus électoral, de sorte que le financement peut faire l’objet d’une enquête et peut être punitif.

Interdiction aux entreprises et aux institutions de financer la campagne électorale

Selon le chef de l’Autorité, il est interdit aux entreprises et aux institutions de financer la campagne électorale,  le financement est limité aux personnes physiques et est effectué exclusivement par l’intermédiaire des banques avec des chèques, et ce afin de faciliter la traçabilité de la source de fonds.

Mohamed Chorfi, a déclaré que le nouveau système est venu pour mettre fin à la corruption électorale ou définitivement supprimer « Chekara» du processus électoral, après de nombreuses critiques de la composition du parlement actuel, a-t-il dit.

Le responsable affirme que, cette décision  intervient afin de rompre avec les anciennes pratiques, et garantir à l’avenir la transparence et la régularité des élections à même d’instaurer « les institutions tant espérées par les Algériens depuis l’indépendance ».