Financé par la Commission européenne Le CCJ d’Akbou fait des émules

Financé par la Commission européenne Le CCJ d’Akbou fait des émules
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L’expérience du Conseil communal des jeunes d’Akbou intéresse ; l’action est financée par la Commission européenne dans le cadre du projet, Pépinière de jeunes.

L’Etoile culturelle d’Akbou, qui en est à l’origine, a organisé, samedi dernier, une rencontre nationale des élus des Conseils communaux de jeunes ; ils sont venus des Eucalyptus, de Draria dans la capitale, de Biskra mais aussi des autres communes de la wilaya de Béjaïa.

L’objectif étant de développer les échanges entre les différents animateurs des CCJ, vulgariser le rôle de ces conseils, échanger les expériences vécues par les uns et les autres et promouvoir les droits de l’enfant. Le but étant aussi de constituer un réseau le plus large possible des membres des CCJ, a indiqué le président de l’Etoile Culturelle d’Akbou, Mouloud Salhi.

Evoquant devant les participants l’expérience du conseil communal des jeunes (CCJ) d’Akbou, il dira que celle-ci a permis aux jeunes de prendre une part active au «développement et à la gestion des affaires de leur commune.»

LG Algérie

Leur implication s’est traduite, a-t-il affirmé, par «la création d’un espace vert à la cité des 90 logements ; l’organisation d’un concours du meilleur balcon fleuri de la ville d’Akbou ; l’édition d’un journal intitulé «Itri» (L’Etoile) ; mais aussi l’organisation de campagnes de sensibilisation sur les droits des enfants et sur la lutte contre le sida en milieu scolaire, et pour la protection de l’environnement…».

Quant à la naissance du CCJ d’Akbou, M. Salhi a expliqué que l’installation officielle de notre CCJ, premier du genre en Algérie, a eu lieu le 25 octobre 2012. La cérémonie d’installation a eu lieu en présence des élus locaux, des proviseurs et chefs des établissements scolaires mais aussi des représentants des mouvements associatif, syndical et politique. Les futurs membres du CCJ d’Akbou ont été élus démocratiquement par les représentants, issus des différents collèges et lycées de la commune.

On milite pour que toutes les communes de la wilaya soient dotées de CCJ ; on espère que l’expérience soit élargie à toutes les communes d’Algérie. C’est ainsi qu’on pourra renforcer la «démocratisation du pouvoir local» mais aussi de garantir une «gestion transparente et surtout participative des collectivités locales».

A ce propos, Maxime Carret, le responsable de la maison de jeunes et de la culture de la ville d’El Beuf (France), a présenté une communication portant sur l’expérience acquise par les conseils communaux des jeunes dans la région de Haute Normandie.

Salim Aït-Sadi