Deux noms de formidables footballeurs qui ont laissé au sein des Sang et Or un souvenir impérissable, tant il est vrai que les défunts Kheddis et Hemani, ont désormais en commun le nom du NAHD.
Tous les authentiques et fidèles supporters de longue date des prestigieux Sang et Or du Nasr d’Hussein Dey, seront au rendez-vous demain, date qui coïncidera avec la célébration de la Journée mondiale des travailleurs, et au cours de laquelle se déroulera au stade du 5-Juillet, une finale inédite entre le NAHD et le Mouloudia.
Une finale 2016 que tous les Nahdistes attendent depuis 34 ans, et à l’occasion de laquelle, le Nasria veut jubiler pour la seconde fois, devant le non moins grand Mouloudia, en quête de son 8ème trophée populaire. Mais cette finale aura la particularité d’évoquer parmi toute la grande famille du NAHD, deux noms de qui nous ont quittés.
Deux noms de joueurs formidables footballeurs défunts, et qui ont laissé au sein des Sang et Or un souvenir impérissable, tant il est vrai que Mohamed Kheddis et Nabil Hemani, ont désormais en commun le nom du NAHD.
L’histoire de Mohamed Kheddis, l’emblématique capitaine d’équipe du Nasria, est entré dans la postérité en 1979, lorsque ce remarquable défenseur central, brandissait pour la première fois à bout de bras, cette fameuse coupe d’Algérie, qui avait échappé une année avant contre la grande JS Kabylie, et qui entrait enfin à Hussein Dey.
Mohamed Kheddis était de son vivant, exemplaire à tout point de vue, sur les terrains, et hors des aires de jeu. La génération des Kheddis, Akkak, Merezkane, Zemiti, Ighil Meziane, Madjer, Naïm, Karim Dali Bey, a toujours respiré l’air de l’ancestral Bensiam, ou bien celui du stade Zioui, où l’ex-Milaha a souvent marqué de son sceau le football national.
Le NAHD aura été le premier club algérien à devenir une équipe professionnelle sous l’égide de l’ex-CNAN, avant d’être suivie par la non moins fameuse équipe de la DNC, un autre ex-fleuron du foot algérien, et qui avait défait le Nasria en finale en 1982, année de l’essor de notre sport-roi au niveau mondial. Les Sang et Or qui avaient à cette belle époque, constitué le principal réservoir de l’EN, avec les Fergani, Guendouz, et autre portier Bentalaâ, reviennent aujourd’hui sur le devant de la scène nationale.
Un autre NAHD composé d’une autre génération au sein de laquelle manquera certainement à l’appel le défunt attaquant Nabil Hemani, violemment arraché aux siens, il y a tout juste deux ans. Une disparition brutale de l’enfant du Ruisseau, et qui venait tout juste de contribuer au retour du NAHD parmi l’élite actuelle. Nabil Hemani, ce redoutable ex-buteur de l’OMR, de l’ESS, de la JSK, du CSC, et enfin du Nasria, est bel et bien parti trop tôt, et à un âge où il comptait finir sa carrière de footballeur avec les gars d’Hussein Dey.
Sa veuve et notamment les quatre petites merveilleuses filles qu’il a laissées derrière lui, seront ce dimanche les premières supportrices privilégiés des Sang et Or. Tout le NAHD aura une très forte pensée pour Nabil Hemani, et pour tous ceux qui ont fait de leur vivant les beaux jours du Nasria. Les Bahmane Abdelkader, Mohamed Kheddis, ou bien le technicien français Jean Snella, ne peuvent être dissociés aujourd’hui des Boudissa, Aït El Hocine, Nour Benzekri, et autres duo Bouzidi-Bilal Dziri. Demain, tous les nahdistes auront en mémoire Mohamed Kheddis et son regretté cadet Nabil Hemani.
