Les forces en présence dans cette finale étant quelque peu équilibrées, il est sûr que ce match va se jouer sur des détails.
Le match sera certainement tactique et chaque équipe va s’appuyer sur ses atouts. Et côté harrachi, ils sont nombreux. Il y a d’abord une défense compacte. Ce compartiment est la base même du jeu harrachi. Aouameur, Legraâ, Griche, Benabderrahmane et/ou Demou sont la base du jeu, puisque toutes les offensives se construisent à partir du camp harrachi.
Hendou «monsieur stabilisateur»
Dans l’entre jeu, Charef peut compter sur un homme qui, à lui seul, stabilise le jeu harrachi. Karim Hendou est un des éléments clés de cette formation harrachie. Très présent au milieu du terrain, Hendou touche beaucoup de ballons. C’est par lui que passent (pratiquement) toutes les balles et c’est toujours lui qui donne le rythme.
Boualem, un danger permanent
Hamia Boualem est un des éléments sur lesquels repose l’option tactique de la formation harrachie. Milieu de terrain offensif, Boualem est en fait plus à l’aise quand il n’est pas cantonné dans un schéma rigoureux. Electron libre, Boualem se «balade» devant et cherche à déstabiliser l’adversaire en multipliant les appels de balles, tantôt à droite tantôt à gauche. L’homme est d’autant plus dangereux quand il vient de loin que quand il est dos au but. Ses passes sont souvent décisives. Un réel danger.
Boumechra, l’opportunisme
en plus
Voilà un joueur qui devrait s’illustrer demain lors de la finale. Très bon dribbleur, Salim Boumechra se crée souvent, seul, le chemin vers les buts. Bon technicien, l’Oranais d’El-Harrach est une des forces de frappe les plus dangereuses du dispositif de Boualem Charef. Jouant souvent en mouvement, il est capable de déstabiliser à lui seul un compartiment défensif, comme ce fut le cas lors de la demi-finale contre Sétif. Elément de base du dispositif tactique harrachi, Boumechra sera à coup sûr une des attractions de cette finale.
M. O.
