Fin, hier, de l’examen du BEM: Place au baccalauréat!

Fin, hier, de l’examen du BEM: Place au baccalauréat!

Nouria Benghebrit a affirmé n’avoir rien laissé au hasard afin d’assurer un climat propice au bon déroulement de cet examen.

La journée d’hier a marqué le terme de l’examen de fin de cycle moyen (BEM). Ce dernier s’est dans l’ensemble, relativement bien déroulé. Mis à part quelques petites contrariétés, rien de bien grave n’est venu perturber le cours des épreuves.

A présent, tous les regards sont rivés vers l’ultime examen, à savoir celui du baccalauréat, dont l’enjeu n’est pas des moindres. Et c’est non sans une certaine appréhension, faut-il le dire, que les principaux concernés attendent de voir dans quel climat se dérouleront les épreuves. Mais surtout, comment les services du ministère de l’Education nationale comptent écarter ou du moins limiter le risque de fraude, dont le spectre ne cesse de planer à chaque nouvelle session du bac.

Cette crainte demeure perceptible, bien que le département de l’Education tente de rassurer et de faire bonne figure dans le but de certifier à l’opinion publique que tout est sous contrôle. La première responsable du secteur, Nouria Benghebrit, se voulant rassurante à ce propos, avait indiqué que les mêmes mesures rigoureuses de l’année passée seront retenues pour le 20 juin prochain, dès le premier jour de l’examen. Elle a ainsi affirmé que «toute fraude durant cet examen sera évitée.» Et ce, à travers la mise en place d’un dispositif qui consiste en la mise en place d’appareils sophistiqués, comprenant les caméras de surveillance et les appareils de brouillage. Sans compter les moyens humains, déployés pour l’occasion, (agents de police, surveillants, encadreurs…) On fera remarquer qu’en dépit de la mise en place d’un tel arsenal, des fuites ont bien eu lieu l’année dernière, quoique formellement démenties par le ministère de l’Education. Cela dit, ce couac a tout de même incité Nouria Benghebrit à recourir au blocage des réseaux sociaux durant la tenue des examens, ce qui a laissé place à nombre d’interrogations de la part de la population.

D’un autre côté, il faut en convenir, la triche aux examens est une pratique courante partout dans le monde. Ce n’est là, pas une tare propre au déroulement des examens en Algérie. Cependant, la différence subsiste dans les proportions que tendent à prendre les conséquences de tels faits. Ils prennent ainsi une toute autre dimension quand l’enjeu est purement idéologique.

Il est par ailleurs vrai que dans ce sens, tout le monde attend Nouria Benghebrit au tournant. Certains pour de bonnes raisons tandis que pour d’autres obscurantistes, il s’agit uniquement de faire barrage, à la réforme de l’école algérienne, engagée par la ministre. Et ce, en usant de tous les moyens possibles.

Ces derniers n’acceptant pas l’idée que l’école fasse un pas en avant, et que celle-ci soit lavée de tout raisonnement rétrograde empêchant son évolution dans le bon sens. En revanche, pour certains experts et autres spécialistes du domaine, même si cet argument tient la route, cela ne dédouane pas pour autant le ministère de l’Education nationale de toutes responsabilités quant aux dépassements enregistrés ces dernières années lors de la tenue de l’examen du baccalauréat.

Après l’épisode du bac 2017, où une session de rattrapage a dû être organisée sur instruction du chef de l’Etat, après avoir enregistré lors de la session ordinaire des épreuves du baccalauréat, un taux d’absentéisme important de candidats, mais aussi des retardataires, certains se sont demandés à ce moment-là, quel est au final, le rôle de celle qui représente ce secteur.

Laquelle s’est pourtant montrée intransigeante à l’égard des candidats qui ne se conformeraient pas aux règles. En attendant, Nouria Benghebrit a assuré n’avoir rien laissé au hasard afin d’assurer un climat propice au bon déroulement de cet examen. Se disant intraitable, elle prévient par conséquent contre toute tentative de fraude, laquelle serait suivie d’une sanction sévère. Elle a encore fait savoir que pour ne laisser aucune chance aux «fraudeurs», un logiciel des plus modernes a été installé avec les appareils adaptés, en sus d’une équipe de cybergendarmes pour veiller au grain.