Cette rencontre a été marquée par la qualité des participants qui ont des projets potentiels et sérieux en Algérie.
Le Forum de partenariat franco-algérien qui s’est tenu les 28 et 29 mai à Alger, n’a pas baissé rideau. Mais il vient de d’ouvrir une nouvelle page dans l’histoire des relations économiques algéro-françaises, selon de nombreux opérateurs français et algériens, que nous avons interrogés: «Nous sommes très honorés par la présence de la délégation de Sonatrach et tout l’accueil que nous avons trouvé en Algérie et ce, en plus des grandes compétences et niveaux techniques et managériales des Algériens que nous avons rencontrés», a déclaré, hier, Mme Ida Gltra, présidente de la société 2io Conseil, en marge des travaux des différents ateliers qui ont été organisés entre les partenaires des deux pays. Qualifiant l’événement de très positif, les deux premiers responsables de cette PME n’ont pas hésité à exprimer leur satisfaction entière en raison du potentiel algérien qu’ils ont découvert. Soulignant l’atmosphère favorable qui a marqué le deuxième Forum franco-algérien, Alain Boutebel, directeur d’Ubifrance, ajoute que «c’était une rencontre de qualité et non pas de nombre. La sélection des 50 entreprises est faite selon les besoins et le choix des entreprises qui sont porteuses de projets sérieux et réalisables», a-t-il indiqué.
Rien que pour le premier jour du forum, le bilan de cet événement a porté sur 15 opérateurs du côté algérien et 15 autres du côté français qui ont très bien avancé dans leurs négociations, selon le directeur de Ubifrance. Avec un esprit de transparence, les opérateurs des deux pays n’ont, à aucun moment, exprimé un sentiment négatif. Cela même si quelques opérateurs algériens qui n’ont pas jugé utile de se présenter aux rendez vous.
«Nous avons enregistré cinq personnes pour le RDV d’aujourd’hui (hier), mais nous n’avons reçu que deux», a regretté Hugues Payet, directeur de l’entreprise Gea-process Engineering, qui a fait part du succès pour les deux rencontres qu’il a eues avec les deux autres opérateurs nationaux. Tirant les leçons du passé, un comité de suivi des opérations de ce partenariat dénommé Coméfa, a été créé par le ministère de l’Industrie et le ministère du Commerce extérieur français, afin de faire une évaluation périodique par rapports aux réalisations, tout en intervenant pour le déblocage des situations qui pourront subvenir entre les différents protagonistes économiques.
De leur côté, les opérateurs algériens n’ont pas hésité à exprimer leur engagement et volonté d’aller au-devant d’un partenariat durable qui va dans l’intérêt mutuel d’égal à égal. «Nous sommes très contents des échanges que nous avons eus avec nos partenaires français, et nous souhaitons développer une véritable relation de confiance et de partenariat», a souligné le responsable de l’entreprise Ifri, en marge de la rencontre.
Sur les 50 entreprises qui ont été programmées pour les ateliers, l’on enregistre quatre principaux secteurs qui sont animés par les opérateurs spécialisés, notamment dans le domaine mécanique automobile, agroalimentaire, bâtiment, travaux publics (BTP) et industrie pharmaceutique, tout en restant ouverts sur l’ensemble des autres secteurs qui répondent aux besoins mutuels des deux pays. Par ailleurs, il y a lieu de noter que le Forum de partenariat franco-algérien, est organisé en dehors de l’organisation de la 46e Foire internationale d’Alger (FIA), puisqu’aucun participant n’était présent à cet événement annuel qui se tient aux Pins maritimes (Safex) à Alger, a-t-on appris sur les lieux. «Nous sommes sur la voie d’un long challenge en termes de partenariat», nous dit-on.
