Le plus dur est passé
Beaucoup étaient stressés et s’attendaient à des épreuves très difficiles, mais leurs craintes se sont dissipées en découvrant, au fur et à mesure, les sujets et les questions.
Le petit Mokhtari est tout content. Après trois jours d’examens, il laisse enfin éclater sa joie. Rencontré à la sortie du lycée Delacroix, à l’issue des épreuves de français et de sciences, au programme du dernier jour, il nous a confié, d’emblée, qu’il était très content et que, dans l’ensemble, il avait bien travaillé.
Arborant une magnifique casquette rouge et une superbe tenue, qui lui donnent vraiment l’air d’un rappeur, Abdelmalek, c’est son prénom, appréhendait beaucoup cet examen du BEM.
En découvrant les sujets et les questions, il a repris, au fur et à mesure, confiance et n’a pas éprouvé de difficultés majeures, hormis quelques flottements lors des examens du second jour, pour les résoudre. «Sincèrement, je m’attendais à des épreuves plus dures, mais mes appréhensions se sont dissipées, en prenant connaissance des sujets et des questions qui étaient dans mes cordes, même si je reconnais, cependant, que j’ai eu quelques frayeurs en maths et en histoire- géo», nous a-t-il confié. Un second candidat qui avait suivi toute la discussion, lui emboîte le pas en soutenant, à son tour, que les sujets étaient relativement faciles.
Se présentant comme un élève très moyen, mais bosseur et appliqué, il affiche un réel optimisme à l’issue de ces épreuves. «Le sujet de français ne présentait pas de difficultés particulières. Tout comme celui de sciences qui était au menu de ce troisième jour.
En résumé, tous les sujets étaient abordables. Même un élève très moyen, comme moi, peut aisément les résoudre», nous a-t-il déclaré. Insistant sur la contribution des enseignants, il a loué leur compétences, soulignant qu’ils ont fait preuve de beaucoup de sacrifices et l’ont beaucoup aidé.
Rayan Larbaoui n’a que quatorze ans. Malgré son aversion pour la langue anglaise, en raison du peu d’intérêt qu’il lui porte, révèle-t-il, c’est un élève studieux qui excelle en physique et histoire-géo, ses matières favorites qui lui permettent souvent d’améliorer ses notes. Lorsque nous lui avons demandé de nous livrer ses impressions à l’issue de ces trois journées d’examen, il n’a pas hésité une seconde, en soulignant qu’hormis l’anglais, il s’était bien débrouillé dans l’ensemble. «Je ne sais pas pourquoi, mais je n’arrive pas à m’intéresser assez à l’anglais, mon talent d’Achille. Lors de cet examen, j’ai rencontré des difficultés, mais je me suis rattrapé grâce aux épreuves de physique et d’histoire-géo, mon point fort», nous a-t-il précisé.
Venant du CEM Pasteur où il a suivi toute sa scolarité du second palier, Zakaria Aït Messaoud est, également, très jeune puisque qu’il n’est âgé que de quatorze ans. Contrairement à R. L., il aime, beaucoup l’anglais et table énormément sur cette matière pour améliorer sa moyenne et compenser les tares qu’il a en physique. «Lors de l’examen de physique, j’ai éprouvé quelques difficultés dans l’exercice de production écrite.
Fort heureusement, j’ai bien résolu celui de l’anglais qui m’aidera certainement à améliorer mes moyennes.» Affichant une mine radieuse comme la plupart de ses camarades, Abdelhakim Khelafi a confiance en sa bonne étoile et croit dur comme fer qu’il décrochera le précieux sésame qui lui ouvrira les portes du lycée.
Bien que classé parmi les bons élèves, il appréhendait beaucoup cet examen du BEM et priait le ciel pour que les choses se passent bien pour lui, surtout pour ne pas décevoir ses parents qui attendent beaucoup de lui. «Je l’avoue, j’étais très stressé avant le début des examens, mais dès les premières épreuves, j’ai repris, aussitôt, confiance et je peux même dire que j’ai été agréablement surpris, en découvrant les sujets qui étaient abordables, voire faciles dans l’ensemble» c’est l’avis, aussi de la plupart des candidats qui ont pris part à cet examen..
Contrairement aux épreuves du Bac, où l’on a enregistré quelques perturbations, l’examen du BEM s’est déroulé dans de bonnes conditions et c’est tout à l’avantage du personnel enseignant et celui chargé de l’encadrement.
