Ces otages étrangers reviennent de loin
Les résultats de l’assaut ont donné raison à l’Armée algérienne qui a fait réviser la position des Occidentaux. Seule la presse étrangère continue de déverser son venin contre l’Algérie.
Garde-à-vous! L’Armée algérienne a réussi son assaut contre les preneurs d’otages d’In Amenas. Un groupe terroriste multinational bien préparé et doté d’un véritable arsenal de guerre, missiles, lance-roquettes, grenades, fusils-mitrailleurs et fusils d’assaut. Malgré les conditions extrêmement complexes dans lesquelles les forces spéciales de l’ANP ont donné cet assaut, le premier bilan fait état d’une centaine d’otages libérés et 19 pertes. On est donc loin du carnage que les médias étrangers avaient annoncé. On peut dire que l’ANP a évité un véritable désastre qui aurait provoqué des dégâts humains et matériels incommensurables. Le commandement de l’ANP savait ce qu’il faisait. Malgré les pressions internationales, il a pris ses responsabilités au bon moment pour éviter une boucherie. Afin de protéger les otages, l’ANP n’est pas tombée dans le jeu de la propagande médiatique menée contre elle lors de l’assaut. Elle s’est contentée de faire son job qui est de sauver le maximum d’otages. C’est ce qui a été fait et brillamment. Les otages libérés ont d’ailleurs tenu à le souligner. Ils n’ont pas hésité à remercier l’Armée algérienne pour «son travail fantastique». «Ils nous ont sauvé la vie», a déclaré la majorité des otages étrangers après leur libération par les forces spéciales de l’ANP. «Je remercie les forces spéciales de l’Armée algérienne pour le travail fantastique qu’elles ont fait pour nous libérer», a salué un ressortissant turc travaillant pour une compagnie française qui opère sur le site gazier d’In Amenas. «Nous avons de la chance d’être encore en vie et c’est grâce à l’Armée algérienne», a-t-il ajouté aux caméras de la Télévision nationale.
«Fantastique», c’est l’adjectif qu’a utilisé un expatrié britannique pour qualifier l’intervention des troupes spéciales algériennes. «Nous sommes soulagés et nous nous sentons en sécurité après l’opération exceptionnelle et fantastique menée par l’Armée algérienne pour nous libérer», a-t-il insisté avec un sourire qui en dit long sur son soulagement.
Les otages remercient l’ANP
Un travailleur philippin a aussi tenu à saluer «l’efficacité» des forces algériennes. Même constat fait par les otages algériens qui ont affirmé que l’opération menée par l’ANP les a aidés à s’enfuir de la base investie par les terroristes. «L’opération militaire nous a permis de nous enfuir. Nous avons la vie sauve et je veux remercier les forces de l’ANP», a soutenu un travailleur algérien exfiltré dès le début de l’attaque des forces spéciales. «La fuite de la base a eu lieu suite à un signal donné par les forces de l’Armée algérienne», a rapporté un autre otage algérien, travaillant pour une compagnie américaine. «Après avoir vérifié nos identités, les éléments de l’ANP nous ont pris en charge. Nous étions préoccupés pour nos collègues qui étaient encore détenus dans la base, mais l’intervention militaire a permis de libérer d’autres otages», a-t-il précisé. Les premiers témoignages des otages ont donc fait tomber les masques qui ont voulu accabler l’ANP. Les otages, qui étaient dans l’action ont salué l’assaut donné. Ce qui a contraint les puissances occidentales à réviser leurs positions. Elles qui, au début, avaient critiqué l’assaut, ont carrément changé de cap. La France, dont le président, François Hollande, avait affirmé que la crise «semblait se dénouer dans des conditions dramatiques», est revenue à de meilleurs sentiments. «Quand on est confronté au terrorisme, quand on le combat ensemble, j’invite à la prudence sur les critiques, parce que ce sont des Algériens qui sont concernés, avec évidemment les Occidentaux, mais ce sont d’abord les Algériens qui ont connu des dizaines de milliers de morts pendant les années noires», a déclaré le ministre français de l’Intérieur, Manuel Vals. Un autre communiqué du Quai d’Orsay est venu soutenir la position algérienne. Même tempo du côté de la Maison-Blanche qui, au début, avait demandé des «éclaircissements» du gouvernement algérien, pour ensuite exprimer le soutien du ministre de la Défense, Leon Panetta, qui a menacé les terroristes, rappelant la «nécessité de lutter fortement» contre le terrorisme.
Après les critiques, le soutien!
Le Premier ministre britannique, David Cameron, a fait de même. Devant les députés, le Premier ministre britannique a déclaré que «les responsables de cette situation dramatique sont les terroristes», appelant à une coalition internationale contre ce fléau qui menace la sécurité mondiale. De son côté, le ministre britannique des Affaires étrangères a condamné fermement cet «acte délibéré de terrorisme perpétré contre les travailleurs en Algérie dont la responsabilité incombe entièrement aux terroristes». Le chef de la diplomatie norvégienne, Espen Barth Eide qui avait demandé des éclaircissements, s’est rattrapé en s’abstenant de critiquer Alger. «C’est facile d’être un expert à longue distance, mais c’est beaucoup plus difficile de gérer ce genre de situation d’urgence», a-t-il dit. Le Japon, qui avait eu la réaction la plus violente en sommant Alger d’arrêter son assaut, s’est vite rétracté en reconnaissant que «l’Algérie a sa propre longue histoire dans la lutte contre le terrorisme et la décision d’employer la force a été prise dans ce contexte». Bien qu’elle n’ait pas de ressortissants parmi les otages, l’Italie a condamné «fermement» l’attaque terroriste, qualifiant cela d’«ignoble acte de terrorisme». Même le Conseil de sécurité de l’ONU a apporté son soutien à l’Algérie en condamnant cette attaque qu’il qualifie de «haineuse». «Le Conseil de sécurité condamne dans les termes les plus fermes l’attaque terroriste contre le site d’In Amenas, en Algérie», est-il écrit dans un communiqué approuvé par les 15 membres de l’instance. Après avoir prouvé sa force sur le terrain, l’Algérie a donc imposé le soutien des forces occidentales. Celles-ci se sont rendues à l’évidence que le choix de l’assaut était inévitable. Seule la presse étrangère continue de déverser son venin contre l’Algérie. Les plateaux des chaînes de télé continuent de faire défiler des pseudos «spécialistes», mais surtout algériens qui sont plus royalistes que le roi… Bref, des spécialistes en tout genre qui nous font amèrement penser au fameux et nauséabond «qui tue qui». La presse étrangère n’a donc pas voulu faire son mea-culpa. Elle continue dans sa propagande anti-Algérie à l’image de la Une d’hier de Libération qui a choqué tous les Algériens. Libération a ouvert avec l’image de l’otage philippin blessé en titrant «Assaut meurtrier: le choix d’Alger. Alors que la réalité du terrain a montré que l’Armée a fait le bon choix. Bravo soldats…