Fin de l’opération d’abattage : 1.245 chiens errants et 22 sangliers éliminés

Fin de l’opération d’abattage : 1.245 chiens errants et 22 sangliers éliminés

La battue administrative, lancée sur arrêté du wali à travers les 26 communes, ciblant principalement les chiens errants et les sangliers sauvages, s’est clôturée mardi. Bilan de l’opération : 1.245 chiens errants et 22 sangliers éradiqués. Des chiffres qui donnent une idée sur la défaillance des services municipaux dans un segment de la vie fondamentalement lié à la santé publique et à l’hygiène du milieu.

La wilaya d’Oran, elle non plus, n’est pas exempte de tout reproche. Ainsi, il n’a pas fallu beaucoup de temps au wali pour qu’il découvre que la capitale de l’Ouest, aux antipodes de sa réputation surfaite, était en réalité moins outillée qu’une petite commune du grand Sud ou des Hauts-Plateaux, en matière de lutte contre les risques zoonotiques de manière générale.

La situation est ce qu’elle est, il fallait réagir sans se poser trop de questions au phénomène, par l’organisation d’opérations collectives de destruction de la race canine abandonnée dans les centres urbains. Celle entamée la semaine écoulée et qui s’est étalée sur cinq jours en était une. C’était même la mieux organisée, la plus grande en termes de champ d’intervention, de moyens humains, matériels et logistiques mis en œuvre. Toutes les associations locales fédérées ont répondu à l’appel aux côtés de leurs compagnons d’armes, les forestiers. Les aspects de sécurité et d’approvisionnement en munition ont été, eux également, bien assumés par la gendarmerie et la police.

Le chef de l’exécutif local a pris, tout au long de la campagne d’abattage qu’il supervisait de près, toutes les dispositions pour optimiser le résultat de l’action et en minimiser les effets indésirables. Et le résultat est là plus de 1.200 chiens errants, soit autant de dangers publics ambulants, mis hors d’état de nuire, en cinq jours seulement. Mais au-delà de ce résultat «ponctuel», c’est le début de mise en place d’une structure -impliquant des tireurs professionnels- de régulation (ou de destruction si besoin est) des races animales à risque qui est le vrai acquis pour la wilaya d’Oran.