Fin de la grève surprise à Air Algérie, les pilotes reprennent les airs

Fin de la grève surprise à Air Algérie, les pilotes reprennent les airs

La grève surprise des pilotes d’Air Algérie a finalement duré une demi-journée. Les vols de la compagnie aérienne ont repris « vers 12h30 », nous a confirmé Tahar Allache, PDG de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (SGSIA) Aéroport d’Alger.

La grève sans préavis entamée depuis la matinée de ce samedi par les commandants de bords d’Air Algérie, qui a paralysé la flotte de la compagnie dans plusieurs aéroports du pays, a été levée. Selon le PDG de la Société de gestion des services et infrastructures aéroportuaires (SGSIA) Aéroport d’Alger, Tahar Allache, aucun vol de la compagnie Air Algérie n’a décollé durant la matinée, aussi bien sur le réseau domestique que sur les lignes internationales à l’aéroport Houari Boumediene d’Alger.

A l’aéroport international d’Oran, où la grève a également eu lieu, elle n’a été observée que « pendant deux heures », selon des sources à l’EGSA-Oran. La reprise a eu lieu « vers 12h30 », selon Tahar Allache. La grève a perturbé bon nombre de vols prévus dans la matinée. « Les vols vers Montréal, Londres et Paris, ainsi que d’autres destinations internationales sont partis au début de l’après-midi. Les passagers ont pu embarquer avec plusieurs heures de retard », ajoute le PDG de la SGSIA.

Le SPLA revendique l’application des accords bilatéraux

La grève surprise menée ce matin par le syndicat des pilotes de ligne algériens (SPLA) d’Air Algérie est motivée par l’application des différents accords bilatéraux signés avec la direction de la compagnie, indique un communiqué du Syndicat.  »Les pilotes de ligne d’Air Algérie ont observé un mouvement spontané de protestation », avec comme principales revendications  »l’élaboration d’un statut particulier (régime spécifique) du pilote conformément à la loi du travail 90-11, notamment son article 11 », précise le SPLA. Les négociations avec les deux parties ont abouties à un accord, dont les détails n’ont pas été révélés, pour mettre fin à ce débrayage.