Après une grève de la faim qui a duré 94 jours, le journaliste palestinien Mohammed al-Qiq, qui refusait de s’alimenter pour dénoncer sa détention sans procès ordonnée par les autorités israéliennes, a accepté vendredi de mettre fin à sa grève de la faim, a annoncé le Club des prisonniers palestinien.
Un accord a été trouvé pour que son placement en détention administrative prenne fin le 21 mai et qu’il ne soit pas renouvelé, a affirmé le Club, qui défendait M. Qiq depuis le début de sa grève.
Il arrête aujourd’hui sa grève de la faim, a indiqué le Club, mais restera dans l’hôpital d’Afoula pour y suivre les soins nécessaires jusqu’au 21 mai.
De nombreuses discussions avaient eu lieu entre les défenseurs de M. Qiq et la justice israélienne afin que le journaliste soit transféré dans un hôpital palestinien, car sa famille, originaire de Cisjordanie occupée n’était pas autorisée à le visiter à Afoula, dans le nord d’Israël.
L’accord auquel sont parvenues les parties vendredi prévoit ces visites, ont indiqué les proches de M. Qiq.
En ce jour béni de vendredi, nous vous annonçons que la volonté du journaliste Mohammed al-Qiq l’a emporté, a lancé son épouse, Fayha Chalach, lors d’une conférence de presse à Doura, village de naissance de son mari près de Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée.