Les modifications des dates de congés dans le secteur de l’éducation alimentent la grogne au cœur de la communauté scolaire, fragilisant un climat déjà tendu.
La révision récente des dates de départ en congé a déclenché une vague de mécontentement. Le départ en vacances des personnels administratifs est repoussé du 18 au 24 juillet. Celui des enseignants passe du 4 au 10 juillet. Beaucoup jugent cette mesure « non fondée » et « injustifiée ».
Le secteur éducatif vit une fin d’année chargée. Organisation des examens officiels, correction, suivi des résultats, inscriptions et transferts pour la rentrée 2025-2026… les tâches s’accumulent. Dans ce contexte, la prolongation imposée inquiète. Certains y voient un facteur de fatigue supplémentaire, physique comme mentale.
Retardement des congés dans le secteur de l’éducation : une décision qui suscite colère et incompréhension
Selon nos informations, cette décision s’avère particulièrement malvenue. Les résultats préliminaires des examens officiels, à savoir le BAC et le BEM de la session de juin 2025, seront connus dès le 5 juillet. Cette anticipation des résultats rend incompréhensible le report des congés des enseignants au 10 juillet. Nombre d’entre eux dénoncent une mesure qui ne prend pas en compte l’épuisement accumulé au terme d’une année scolaire éprouvante.
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Du côté des personnels administratifs, la prolongation des activités jusqu’au 24 juillet aggrave les pressions. Cette extension survient alors que, selon plusieurs témoignages, les établissements ferment quasiment leurs portes après la proclamation des résultats et le traitement des éventuels recours. De surcroît, aucun dispositif d’accompagnement ou de motivation n’est mis en place pour alléger la charge ou compenser cette charge de travail.
La communauté réclame un dialogue constructif pour une révision des décisions sur les congés annuels
Face à cette situation, enseignants et personnels administratifs s’accordent à dire que la nouvelle organisation des congés ne répond ni aux réalités du terrain, ni aux besoins spécifiques de chaque catégorie professionnelle. Ils redoutent qu’une telle rigidité administrative nourrisse davantage les conflits internes dans les établissements scolaires.
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Par ailleurs, la communauté éducative appelle à une remise à plat concertée de ce dossier. Elle plaide pour l’ouverture d’un « vrai dialogue participatif » avec les représentants du secteur. Ainsi, élaborer des solutions équilibrées, respectueuses des droits des travailleurs tout en garantissant la bonne marche du système scolaire.
