La filiale commune des compagnies d’assurances SAA et la Macif prévoit d’entrer prochainement en bourse.
La société d’assurance de prévoyance et de santé (SAPS) se fixe comme objectif d’animer le marché financier « grâce à une stratégie qui nous permettra de nous introduire dans ce nouveau créneau », a notamment indiqué le président du conseil d’administration de cette filiale. La décision de tenter l’aventure boursière est apparemment motivée par le succès enregistré par l’entrée sur le marché financier des Nouvelles conserveries algériennes (NCA).
Le patron de SAPS qui s’exprimait en marge d’une rencontre de présentation de la marque Amana, sous laquelle seront commercialisés les produits d’assurances des personnes, a affirmé également que « la volonté des pouvoirs publics de créer une nouvelle dynamique à la fois dans le secteur des assurances et au sein de la bourse, permet d’envisager l’éventualité d’une cotation de Amana. »
Cependant, le P-DG de la filiale a affirmé qu’aucune date n’a encore été retenue pour l’entame du processus d’entrée en bourse. De son côté le directeur général d’Amana a déclaré que dans l’hypothèse où la bourse d’Alger abriterait entre 20 et 40 entreprises, il y aura un marché financier plus dynamique qui va apporter une profitabilité de 3 à 4%.
Rappelons que plusieurs entreprises publiques sont candidates à la bourse d’Alger. Parmi elles des banques, à l’instar du Crédit populaire algérien. Une décision qui ne plaît pas à certains observateurs qui estiment que c’est là une forme de privatisation.
Par Faouzia Ababsa