Le ministère de l’Agriculture et du développement rural vient d’acquérir des quantités « importantes » de vaccins destinés à la lutte contre l’épizootie de la fièvre aphteuse, indique mercredi le ministère qui précise que ces quantités ont été distribuées sur sept laboratoires régionaux.
Selon l’inspecteur général des services vétérinaires au ministère, Abdelmalek Bouhbal, cet arrivage a été acheminé dans une première phase vers l’Institut national de médecine vétérinaire (INMV) qui a, à son tour, distribué les quantités importées aux laboratoires régionaux des wilayas de Tlemcen, Mostaganem, Tiaret, Laghouat, Tizi-Ouzou, Constantine et Annaba.
« La distribution totale des 900.000 doses prévues pour la lutte contre la fièvre aphteuse interviendra vers la fin du mois en cours », a souligné à l’APS ce responsable, selon lequel les nouvelles quantités de vaccins arriveront graduellement aux services vétérinaires des wilayas concernées.
M. Bouhbal a également fait savoir que chaque wilaya aura son quota de vaccins en fonction de l’exposition de son cheptel bovin à cette maladie virale signalée jusque-là dans 19 wilayas du pays.
« La maladie est maitrisée dans les wilayas où les premiers foyers ont été enregistrés (Sétif, Bouira, Bordj Bou Arréridj…), et des efforts sont fournis pour empêcher sa propagation dans d’autres wilayas », a-t-il ajouté.
Le ministère a annoncé dans un communiqué que des quantités supplémentaires seront réceptionnées « très prochainement » et seront distribuées à travers le pays pour vacciner le plus grand nombre de bovins.
L’Algérie compte près de deux millions de têtes de bovins, selon les chiffres du ministère.
M. Bouhbal s’est félicité de « l’impact positif » de la campagne de sensibilisation envers les éleveurs menée avec les concours des médias.
Les services vétérinaires insistent auprès des éleveurs sur le respect des règles d’hygiène des étables, de signaler les cas de fièvre aphteuse dans le cheptel bovin, et se garder de déplacer les têtes de bovins sans l’autorisation des services vétérinaires.
Le ministère a aussi appelé les autorités locales et les éleveurs à « porter main forte aux médecins vétérinaires mobilisés afin de leur permettre d’accomplir leur mission dans les meilleures conditions pour la réussite de cette vaste opération d’intérêt national ».