ALGER – Les participants à la 47ème édition de la Foire internationale d’Alger (FIA) aspirent à nouer des relations commerciales avec des opérateurs algériens afin de connaître le marché algérien de près pour le lancement de projets de partenariat et d’investissement en Algérie.
Rencontrés par l’APS à cette foire à laquelle prennent part plus de 1.040 entreprises dont prés de 600 entreprise étrangères représentants une quarantaine de pays, plusieurs participants ont tenu à souligner le dynamisme du marché algérien.
Ils ont estimé que la conclusion de transactions commerciales pour tester l’acceptabilité de leurs produits sur le marché algérien constituait un premier pas vers la réalisation de projets d’investissement en partenariat avec des opérateurs algériens.
Le représentant d’une société américaine, invité d’honneur de la 47ème FIA, spécialisée dans l’industrie des équipements de distribution de carburant dont les produits sont commercialisées sur le marché algérien, a estimé que son entreprise oeuvrait à développer cette relation commerciale en investissements pour le montage de ces équipements localement.
L’interlocuteur a indiqué dans ce cadre que plusieurs stations d’essence privées et des sociétés de transport ont exprimé leur intérêt pour l’acquisition de ces équipements de pointe ce qui permettra à cette marque d’être commercialisée en Algérie à travers la mise en place d’ateliers de montage.
Le propriétaire d’une société algéro-chinoise spécialisée dans l’industrie des équipements de construction a quant à lui salué le développement des relations commerciales en un partenariat productif précisant dans ce contexte qu’un un atelier de montage de ces équipements a été crée en Algérie.
Cette jeune société ambitionne sur le moyen terme la production de ces équipements en Algérie et en quantités suffisantes pour couvrir les besoins du marché national en garantissant une meilleure qualité.
Des opérateurs représentant l’hôpital spécialisé de Jordanie ont fait part de leur volonté de lancer des projets en Algérie qui permettent de dispenser des prestations médicales à des prix raisonnables, tout en souhaitant obtenir des facilités de la part des autorités algériennes conformément à la législation algérienne en ce qui concerne notamment le foncier.
Bien que la création de partenariats économiques soit l’objectif premier de l’organisation de cette foire internationale qui en est à son cinquième jour consécutif, il n’en demeure pas moins que la plupart des participants voient en cette manifestation économique une opportunité pour conclure des transactions purement commerciales.
Certains de ces opérateurs justifient leur choix de renoncer à l’investissement en Algérie par la difficulté de cette opération et les coûts exorbitants qu’elle entraîne notamment pour les moyennes entreprises alors que d’autres mettent en avant la non disponibilité des matières premières et de la main d’oeuvre locale.
Plusieurs entreprises chinoises et japonaises ont affirmé que leur méconnaissance du climat des affaires en Algérie et des facilités proposées dans ce domaine les pousse à opter pour l’exportation au lieu de « s’aventurer » dans l’investissement.
Des participants algériens en quête de partenaires potentiels ont exprimé leurs regrets quant aux tracasseries bureaucratiques qui entravent le développement de sociétés productives, estimant tout de même que le salon offrait des opportunités commerciales de haut niveau et aussi l’occasion de rencontrer de nombreux investisseurs.