Les Banques publiques et privées ainsi que les boîtes d’assurances sont présentes en force à la 42ème édition de la Foire internationale d’Alger (FIA). Les partenaires des banques font également partie du lot des participants.
C’est le cas de la Caisse de garantie des crédits d’investissements pour la PME (CGCI PME). Partenaire des banques pour garantir le financement des PME, cet organisme a été créé en avril 2004 par décret présidentiel.
Au 15 mai 2009, plus de 320 dossiers de garanties ont été traités par cette caisse, nous apprend son chef du département analyse, M. Karim Ghazi, présent au niveau de son stand à la FIA. Les secteurs d’activités ayant sollicité l’intervention de la CGCI PME sont le BTPH (bâtiment, travaux publics et hydraulique), le transport et l’industrie en général, explique notre interlocuteur.
Ce dernier fera savoir que cette caisse «est co-preneur des risques avec les banques».
Le principe est qu’elle s’engage à indemniser les banques à hauteur de 80% en cas de sinistre dans le cas des entreprises en création, et de 60% pour les entreprises en extension.
Par sinistre, notre interlocuteur veut dire «insolvabilité de l’emprunteur matérialisée par le non-remboursement du crédit». Les causes du sinistre ou des difficultés de remboursement d’une société peuvent être multiples et en rapport à sa gestion, au marché ou à la conjoncture économique, explique M. Ghazi ajoutant que les cas de force majeure, c’est-à-dire les catastrophes naturelles, ne sont pas couverts par la CGCI.
Les critères d’éligibilité à cette caisse sont au nombre de quatre. D’abord l’objet du crédit qui doit être l’acquisition d’un bien mobilier et immobilier ou équipement servant à la production d’un bien ou d’un service, ensuite l’activité de l’entreprise.
A ce propos, le représentant de la caisse dira que toutes les activités sont éligibles sauf le secteur agricole, le commerce et la pêche qui disposent d’autres financements de l’Etat. A cela s’ajoute un autre critère, celui qui dit que le montant du crédit ne doit pas dépasser 200 millions de dinars, et la durée de remboursement est de 7 ans pour le crédit classique et 10 ans pour le crédit leasing.
Enfin, l’entreprise éligible doit respecter les critères de définition de la PME. Il faut retenir que la garantie de la CGCI vient réconforter la décision d’octroi du crédit par la banque.
Cette dernière envoie un dossier à la CGCI qui le traite dans un délai d’un mois. Si la garantie est accordée par la caisse, une notification est transmise à la banque qui débloque le crédit à l’entreprise. En contrepartie de la garantie, explique le représentant de la caisse, le promoteur paye une prime de 0,5% sur l’assiette de la prime.
Il faut savoir que l’actionnaire principal de la CGCI est le Trésor public qui détient 60% de son capital social de 20 milliards de DA. Les 40% sont détenus par les banques publiques à parts égales.