FFS: Une constitution imposée par un régime militaire n’est pas une solution à une crise politique

FFS: Une constitution imposée par un régime militaire n’est pas une solution à une crise politique

Le Front des Forces Socialistes (FFS) a dévoilé, ce lundi 8 avril, sa feuille de route pour un « changement radical du système »

Le parti Socialistes considèrent que l’entêtement du pouvoir à imposer la voie constitutionnelle comme seule option ne répond pas aux aspirations et aux revendications populaires. Une constitution imposée par un régime autoritaire ne saurait être porteuse d’une solution à une crise éminemment politique.

Le peuple exige le changement du système par la voie d’une solution politique et consensuelle qui aboutira à une véritable transition démocratique.

Les parlementaires du FFS exhortent les décideurs à être à l’écoute de la révolte de nos compatriotes mobilisés pour une 2e République et un Etat de Droit.

Les parlementaires du FFS mettent en garde contre toute tentative de répression ou de détournement de ce mouvement populaire et pacifique au bénéfice d’une alternance clanique au sein de ce système maffieux et corrompu.

Les parlementaires du FFS restent convaincus que seule une transition démocratique au terme d’un processus constituant et l’élection d’une Assemblée Constituante permettra aux Algériennes et aux Algériens d’exercer leur souveraineté et de recouvrir leur droit à l’autodétermination.

Il va de soi que les parlementaires du FFS ne cautionneront pas la mascarade constitutionnelle  qu’ils veulent imposer comme solution.

Par ailleurs, les parlementaires du FFS dénoncent les pratiques staliniennes d’un groupe qui a squatté la Direction du parti et qui, en violation des statuts et au mépris de nos instances, continue dans la purge des militants qui refusent d’obéir à leur entreprise de normalisation du FFS.

Ce groupe qui a fait main basse sur la direction du Parti, rejeté par la base militante et par l’écrasante majorité du Conseil national persiste à recourir à la violence pour empêcher tout débat au sein des structures et ainsi se soustraire au devoir statutaire de rendre des comptes.

Les parlementaires du FFS ne reconnaissent pas les décisions unilatérales et anti-statutaires prises par une commission dissoute par le Conseil national et notifiées par un Premier secrétaire illégitime et illégal.

La campagne interne de dénigrement des cadres, des parlementaires et des élus du parti ne nous empêchera pas de rester impliqués et mobilisés auprès de nos concitoyens pour l’avènement d’une Algérie libre, démocratique et heureuse.