FFS «Tous pour sauver l’Algérie»

FFS «Tous pour sauver l’Algérie»

«Ceux qui disent que le FFS est un parti kabyle ou régional sont des menteurs.»

Le Front des Forces socialistes participera aux prochaines élections législatives du 10 mai 2012 «pour un changement pacifique et pour la démocratie au sens noble du terme», a souligné hier Ali Laskri, premier secrétaire du FFS à la salle Sierra Maestra, à Alger. Tête de liste à Boumerdès, A.Laskri a lu une lettre au nom de Hocine Aït Ahmed, président du FFS et de son parti, pour inciter les citoyens à aller voter massivement pour le changement et le refus de la continuité de la violence politique qui relègue la citoyenneté au second plan. Rappelant le parcours du FFS depuis sa création en 1963, l’orateur a insisté sur l’importance de la prochaine échéance électorale «qui n’est pas du tout ordinaire», selon Laskri.

«Le régime en place a enregistré des échecs en cascade et une grave crise politique ces cinq dernières années, malgré le prix qui a été payé par le peuple algérien pour l’indépendance et la démocratie», a-t-il ajouté lors de la présentation des candidats têtes de liste de 42 wilayas et qui ont signé le serment de leur engagement politique. De son côté, Mustapha Bouchachi, tête de liste à Alger, n’a pas ménagé le régime en place en lui déclarant «la guerre politique contre les forces occultes qui ont conduit le pays à la tragédie nationale et qui continuent, malgré tout, à sévir contre la volonté du peuple. «En 1962, nous avons signé l’indépendance du pays, mais pas la liberté de l’homme. C’est pour cela que nous participerons aux prochaines échéances électorales, afin de libérer l’homme de la dictature en place», dira-t-il. Selon Bouchachi, «c’est le pouvoir en place qui a boycotté les revendications du peuple en fraudant et en refusant de lui donner la parole et non pas le FFS qui a boycotté les précédentes élections». Très pertinent lors de son intervention, Bouchachi interpelle les consciences: «Il faut mettre un terme définitif au assassinat politiques. Nous allons faire toute la lumière sur la situation et l’impunité des crimes et trahisons» Les menaces qui viennent des frontières du pays exigent l’alternance au pouvoir sans violence afin de garantir la paix civile et l’émancipation de la citoyenneté et de la démocratie plus qu’en n’importe quel temps. «Nous n’allons pas proposer un programme de gouvernance du pays, mais nous allons participer pour trouver des solutions politique et économique au pays», a affirmé Bouchachi. Les candidats têtes de liste des 42 wilayas ont tenu à mettre en valeur le caractère national et non régional, comme c’est le cas de bon nombre de forces occultes qui veulent confiner le FFS dans une région du pays. «Hocine Aït Ahmed s’est engagé en son âme et conscience pour l’indépendance nationale, et non seulement pour une partie du pays. Ceux qui disent que le FFS, est un parti régional, sont des menteurs», ont affirmé de nombreux candidats têtes de listes qui ne parlent même pas la langue kabyle, et ce pour sortir le parti d’Aït Ahmed du ghetto régional dans lequel on veut le confiner.