La direction nationale du Front des Forces Socialistes (FFS) a réuni, samedi, ses cadres, militants et sympathisants à Tizi Ouzou à l’effet de débattre de son initiative politique visant la reconstruction du consensus national pour une sortie de crise.
Le premier secrétaire national du plus vieux parti de l’opposition, Mohamed Nebbou a saisi l’occasion pour dresser un premier bilan de leurs 21 rencontres avec les partis, associations et autres organisations de la société civile qu’ils a qualifiées de « positives » ayant permis de cerner certaines convergences et divergences de points de vue.
Il a confié que ces consultations, qui se limitent à une prise de contact avec leurs partenaires, se déroulent dans un climat serein et confiant tout en soulignant que « nous allons continuer notre démarche selon l’agenda déjà établi ».
Dans le même sillage, il avertit que « la conférence nationale autour du consensus n’est pas une fin en soit » et que « nous allons prendre tout le temps qu’il faut pour faire aboutir notre démarche ».
Aux attaques de certains partis politiques, le responsable du FFS a précisé que « nous nous attendions ces attaques eu égard à l’importance de notre initiative et nous avons pris la décision de ne pas répondre » avant de réitérer l’appel à l’adresse de toutes les parties y compris les auteurs de ces attaques pour se concerter et dégager des solutions pour la situation que vit le pays qualifiée de « grave ».
De son côté le Djamel Bahloul, secrétaire national chargé de l’animation politique, a rappelé devant les cadres, militants et sympathisants du parti à Tizi Ouzou que l’initiative du FFS n’est pas une bouée de sauvetage pour le pouvoir mais c’est plutôt pour sauver l’Algérie tout en soulignant que son rôle est un rôle de facilitateur afin de réunir l’ensemble des acteurs politiques autour d’une table y compris le pouvoir pour débattre des solutions susceptible de faire transiter le pays vers un Etat droit et de justice sociale.