«Le changement politique, radical et pacifique», le cheval de bataille du FFS, revient souvent dans les interventions de son premier secrétaire, Ali Laskri, dans le cadre de la campagne électorale. Le même orateur estime que «l’enjeu des élections législatives du 10 mai prochain est la mobilisation de la population pour, justement, un changement politique radical, mais pacifique», lors d’une sortie électorale ayant eu lieu hier à Alger.
Il a ajouté, à partir de Aïn Benian, que les citoyens sont pour le changement et qu’ils sont ouverts au débat. «Les hommes politiques en place sont discrédités. De plus, nous assistons à la désaffection de la population à l’égard de la politique. Les partis doivent faire les efforts nécessaires pour entretenir l’espoir», a-t-il encore déclaré.
Accompagné de plusieurs militants et candidats aux prochaines législatives à Alger, M. Laskri en est à sa seconde sortie sur le terrain depuis le début de la campagne électorale, choisissant cette fois les quartiers algérois de Aïn Benian, Chéraga et Dely Ibrahim.
A chaque étape, il a réitéré tout naturellement son appel à voter pour le FFS et à se mobiliser pour «un changement politique radical, mais pacifique». Un changement susceptible, a-t-il dit, de donner naissance à «la deuxième République». Le premier secrétaire du FFS fait appel à l’ensemble des électeurs pour opter pour le «changement» et les prochaines législatives en sont, pour lui, l’occasion pour arriver à cela. «Le pays a besoin de tous ses enfants. Il est temps que nous nous mobilisions tous. Nous avons libéré le pays du colonialisme, il est temps maintenant de libérer l’Homme algérien», a-t-il dit dans tous les cafés de Aïn
Benian où il est passé, sans toutefois réussir à captiver l’intérêt des gens. C’est la preuve, selon lui, de la
«désaffection de la population à l’égard de la politique».
A Chéraga, M. Laskri a dû notamment constater les difficultés de son parti à se structurer dans cette commune où, à la place des affiches électorales des législatives 2012, se trouvaient bien en évidence celles conçues par le parti pour… les présidentielles de 1999. C’est dire tout le décalage. A noter que le reste de la tournée dans les trois quartiers s’est déroulé sans embûche.
Manal C.